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Le salon bio joue la carte pro

« La terre est notre métier », le salon professionnel de la bio, se tiendra les 28 et 29 septembre à Retiers, en Ille-et-Vilaine. Nouvel endroit, nouvelle formule : décryptage de cette 14e édition en compagnie d’Antoine Besnard, de la Fédération régionale des agrobiologistes de Bretagne.

Le salon « La terre est notre métier » change de lieu et de périodicité. Pourquoi ces évolutions ?

[caption id=”attachment_22203″ align=”alignright” width=”300″]« La terre est notre métier » a grandi au rythme de l’agriculture biologique. Là, nous franchissons une nouvelle étape », Antoine Besnard, de la Fédération régionale des agrobiologistes de Bretagne. Antoine Besnard, de la Fédération régionale des agrobiologistes de Bretagne.[/caption]

Jusqu’à présent, « La terre est notre métier » se déroulait le week-end, à Guichen (35), en parallèle du salon « Ille et Bio ». Du coup, la population des visiteurs était assez mélangée avec des professionnels mais aussi du grand public. Conformément aux souhaits de certains exposants, nous avons choisi d’organiser désormais notre salon en semaine afin de privilégier la venue des professionnels. Pour ce qui est du changement de lieu, il s’est imposé car nous commencions à être un peu à l’étroit à Guichen. La surface des parcelles de démonstration était limitée, de même que la capacité d’accueil des salles. Il était frustrant de devoir refuser du monde sur certaines conférences…

À Retiers, nous disposons de davantage d’espace avec notamment 4 hectares consacrés aux démonstrations. Et la localisation, aux confins de la Bretagne et des Pays de la Loire, correspond bien à la vocation de la manifestation qui est devenue un événement incontournable de l’agriculture biologique dans le Grand Ouest. Et même au-delà. Côté périodicité, « La terre est notre métier » aura lieu désormais tous les deux ans, les années paires. Cela nous permet d’alterner avec le salon Tech et Bio, l’autre grand événement des professionnels de la bio, qui a lieu tous les deux ans, dans la Drôme.

Vous conservez au programme des conférences et des démonstrations…

Oui, cela fait partie de l’ADN de ce salon. Durant les deux jours, une trentaine de conférences seront organisées. Nous avons essayé de bâtir un programme balayant l’ensemble des grandes questions auxquelles sont confrontés les agriculteurs bio. Il y aura notamment une conférence de Jean Jouzel sur l’agriculture et le climat, une autre sur le changement d’échelle auquel la bio doit faire face. Bioland, le label allemand pour l’agriculture biologique qui existe depuis plus de 40 ans, viendra témoigner de son expérience. Et, puisque le salon se tient dans un bassin laitier, nous proposons aussi une conférence sur la conversion en lait bio.

Comme lors des éditions précédentes, nous organisons par ailleurs une opération à destination des élèves de l’enseignement agricole, de la 4e à la licence pro, pour leur permettre de découvrir ou d’approfondir leurs connaissances de l’agriculture biologique. Au cœur de l’espace de démonstration qui a été renforcé, nous innovons cette année avec le « cabaret des savoir-faire paysans ». Nous avons travaillé en partenariat avec le collectif de l’Atelier Paysan pour mettre en avant des techniques de construction, du matériel spécifique, qui facilitent le quotidien des agriculteurs bio.

Quelle fréquentation espérez-vous ?

Le salon « La terre est notre métier » a grandi au rythme de l’agriculture biologique. Là, nous franchissons une nouvelle étape. Si la fréquentation tourne autour de 4 à 5 000 personnes, on pourra considérer que le pari est gagné. Et même si cette nouvelle formule est clairement tournée vers les professionnels, nous avons souhaité garder un lien avec le grand public. Un marché de producteurs sera donc organisé sur le site, de 16 à 19 h, le mercredi 28 septembre.

Plus d’infos : www.salonbio.fr


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