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Emmanuel Besnier, Lactalis : “Une crise orchestrée par le syndicat majoritaire”

Dans une lettre envoyée aux producteurs de lait livrant le Groupe Lactalis en France, Emmanuel Besnier revient sur la crise médiatique sans précédent “orchestrée par le syndicalisme majoritaire”.

Une crise de toutes les productions

Pour le dirigeant de Lactalis, le Groupe a été la cible d’un dénigrement de ses dirigeants, de sa stratégie et de sa politique afin de faire de Lactalis “l’unique responsable d’une crise de surproduction qui dure depuis deux ans alors que le Groupe est depuis plus de quatre ans, l’un des seuls laitiers à prôner et à exercer une limitation des volumes collectés.

Fin juillet, faute d’accord sur un objectif de prix annuel avec les Organisations de Producteurs, le prix de base de juillet a été reconduit en août. Lactalis indiquant que “ce prix n’était et ne serait pas représentatif du prix moyen annuel.” “Le prix du lait ainsi négocié devient supérieur à l’environnement économique français” et s’accompagne en parallèle “d’une revalorisation des prix de vente.”

Un soutien à 150 millions et des choix à faire

Ramené à l’échelle européenne, le prix négocié serait, pour le Groupe, trop élevé de 45€/1000L, représentant une enveloppe de 150 millions d’euros de “soutien” pour l’année 2016, et fragilisant les 40% de la collecte destinée à l’exportation.

Emmanuel Besnier invite par conséquent les producteurs à “une réflexion approfondie” et à choisir “entre une production laitière tournée sur sa seule consommation intérieure, mieux valorisée mais avec environ deux fois moins de volumes ou un modèle tourné vers les marchés extérieurs mais plus cyclique à la baisse comme à la hausse.”

Le lait, lié à l ‘offre et la demande locale ou internationale

L’objectif du Groupe reste “la meilleure valorisation du lait collecté dans une conjoncture de marchés qui restera volatile du fait de la mondialisation et de la libéralisation de l’économie et ou les producteurs laitiers doivent encore gagner en compétitivité face à leur concurrents européens.”

Dans ce contexte, “le triptyque confiance, responsabilité, respect demeure plus que jamais le socle de la relation qui doit être nécessairement stable pour permettre au Groupe d’élaborer une stratégie pérenne en France.”

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