porc-etranger - Illustration La génétique porcine française reconnue à l’étranger

La génétique porcine française reconnue à l’étranger

La société Nucleus exporte jusqu’à 15 000 cochettes chaque année. Les partenariats avec des structures étrangères lui permettent de vendre de plus en plus de grand-parentales.

« Nous créons du progrès génétique pour les éleveurs français et pour nos partenaires à l’étranger en nous appuyant sur un noyau de races pures important. 60 % des truies françaises Large White et 50 % des Landrace font partie de notre schéma de sélection », indique Jacques Gourmelon, directeur de Nucléus. Ce travail est reconnu dans une douzaine de pays, répartis sur 3 continents. 11 000 à 15 000 cochettes sont exportées chaque année dont 2 000 à 4 500 grand-parentales. « L’objectif est de vendre de plus en plus de grand-parentales. Nous vendons ainsi notre savoir-faire grâce à des partenariats ».

En Espagne, poids lourd européen, l’entreprise a 5 partenariats avec des intégrateurs. « Chez l’un d’entre eux (200 000 truies), nous sommes présents depuis une dizaine d’années, avec deux élevages en multiplication (1 700 truies) que nous peuplons en race pure. Nous sommes en concurrence avec deux autres organismes de sélection du nord de l’Europe aussi bien sur la lignée femelle que sur la lignée mâle. Ce sont des tests à grande échelle qui nous permettent de nous positionner au niveau des résultats économiques. Ces intégrateurs sont satisfaits de notre génétique et continuent de nous faire confiance… ».

En Europe, Nucleus vend également en Autriche, en Belgique, en Hongrie, en Roumanie, en Italie et au Portugal. En Russie, le flux s’est tari avec l’embargo.

50 000 cochettes de production labellisée « Nucleus » produites à l’étranger

Plus gros producteur mondial de porcs, la Chine est incontournable. « Nous avons 3 partenariats avec des organismes locaux. En 2015, nous y avons vendu 2 000 cochettes grand-parentales. Elles sont placées dans des élevages de multiplication, selon le même schéma pyramidal qu’en France. Ensuite, nous réalisons un suivi, avec des techniciens locaux que nous avons formés sur place ou en France ». 50 000 cochettes de production sont issues de ce schéma Nucléus local, chaque année, de par le monde.

En parallèle, la Cooperl, actionnaire de Nucléus, a investi dans un élevage de sélection, avec les mêmes règles de biosécurité (sous air filtré), les mêmes exigences techniques et managériales qu’en France. 1 000 reproducteurs Large White, Landrace, Piétrain et Duroc se sont envolés en octobre 2015 pour la Chine. La vocation de cet élevage est de produire de la génétique de qualité pour le marché chinois. « Tous les reproducteurs sont vendus sous notre marque.

Cet élevage nous donne un pied-à-terre sur le premier marché mondial ». En Asie, Nucleus vend des animaux en Corée du Sud et au Viêtnam. En Afrique, la structure se positionne au Congo et au Bénin. Les ventes sont encore anecdotiques mais il n’est pas question, pour le directeur, de négliger ce marché d’avenir.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article