broyeur-mono-disque - Illustration Le télescopique, bras armé de l’exploitation

Le télescopique, bras armé de l’exploitation

Avec un équipement complet pour le télescopique, Jean-Marie Gaude estime avoir gagné 40 % en productivité du travail sur son exploitation. L’engin est devenu indispensable.

[caption id=”attachment_19435″ align=”alignright” width=”194″]Jean-Marie Gaude, éleveur Jean-Marie Gaude, éleveur[/caption]

Jean-Marie Gaude s’est installé à Saint-Igeaux (22) en 2014 en reprenant une exploitation en vaches allaitantes de race limousine. Une société supplémentaire qui s’ajoute aux 2 sociétés familiales existantes spécialisées en volaille de chair et en veaux de boucherie. « Avant mon installation, le télescopique n’était pas forcément nécessaire sur l’exploitation. Mais avec l’atelier vaches allaitantes en plus cela méritait de réfléchir à un éventuel investissement », déclare Jean-Marie Gaude. Après réflexion, l’éleveur et ses parents décident d’investir dans un télescopique pour augmenter la productivité du travail et gagner en performance sur l’exploitation.

1 200 heures de travail par an

Pour optimiser au maximum l’achat du Manitou, ils s’équipent de matériels spécifiques à chaque production. « Pour les vaches, nous avons opté pour un godet désileur, une pailleuse, une dérouleuse Pick and Go pour distribuer le foin ou l’enrubannage et d’un broyeur mono-disque pour entretenir sous les clôtures. Pour l’atelier volaille une pailleuse cubique est utilisée pour le paillage des bâtiments avant l’arrivée des animaux. Un godet grappin sert à curer les bâtiments au moment des vides sanitaires et un godet balayeur permet de finir parfaitement le travail en enlevant les derniers résidus de fumier sur le sol des poulaillers. »

[caption id=”attachment_19434″ align=”aligncenter” width=”600″]Le godet balayeur permet de nettoyer parfaitement les poulaillers en enlevant les derniers résidus de fumier. Le godet balayeur permet de nettoyer parfaitement les poulaillers en enlevant les derniers résidus de fumier.[/caption]

Tous ces matériels ont permis, selon les éleveurs, de gagner 40 % de productivité du travail et surtout d’éviter des tâches manuelles pénibles. « À la base, on trouvait le télescopique un peu cher à l’achat, mais aujourd’hui, c’est devenu le bras armé de l’exploitation, il est indispensable », indique Jean-Marie Gaude. L’engin fait environ 1 200 heures par an. Les éleveurs sont partis sur une stratégie de changement régulier du télescopique à la fin de sa garantie de 3 ans. « Par contre, pour le matériel, j’ai une vision à long terme, c’est-à-dire à 20 ans car je n’ai que 28 ans », explique Jean-Marie Gaude. « Le télescopique est un réel outil de production, très efficace, limitant au maximum les travaux manuels et qui permet d’adapter les outils à l’avant pour ne pas avoir à se retourner constamment. »

Le broyeur pour entretenir sous les clôtures

L’éleveur cite en exemple le broyeur à végétaux mono-disque Desvoys, dernier matériel acheté sur l’exploitation. Il permet de broyer l’herbe sous les clôtures. « Il s’accroche à l’avant, il suffit d’aller tout droit et de suivre la clôture. Dès que le broyeur bute sur un poteau en bois il le contourne, grâce à la boule d’azote. Il est équipé d’un bouton permettant l’effacement lorsqu’il y a un piquet en ferraille. » Ce matériel fonctionne environ 100 heures par an. « Avant, l’entretien sous les 10 à 12 km de clôtures était fait à la débroussailleuse soit environ 70 km par an. C’était contraignant. Aujourd’hui, dès que j’ai une heure de libre j’attache le broyeur C’est simple et vite réalisé. »

[caption id=”attachment_19436″ align=”aligncenter” width=”600″]La pailleuse rend le travail moins pénible autour des bovins. La pailleuse rend le travail moins pénible autour des bovins.[/caption]

4 heures de paillage au lieu de 2 jours

Lors des vides sanitaires des poulaillers, il y a des pics de travail avec le télescopique. « Il faut vider le fumier des bâtiments, balayer et le mettre en andains sur la plate-forme de compostage. Sur ces périodes, l’engin peut tourner jusqu’à 12 heures par jour. » Ensuite, les éleveurs ont gagné du temps sur la préparation des poulaillers avant l’arrivée des animaux. « Alors qu’il fallait 2 jours pour pailler les 4 400 m2 de bâtiments, aujourd’hui grâce au télescopique et à la pailleuse cubique en 4 heures c’est fait. » Du temps de gagné qui est consacré à la partie élevage avec pour objectif permanent d’améliorer les performances techniques.

EARL Gaude Jean-Marie

• 4 400 m2 de poulaillers EARL du Sulon
• 100 veaux de boucherie
• 57 ha de SAU EARL de Kerfornan
• 35 VA race limousine
• 30 génisses
• 80 ha de SAU


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