Nicolas-Velly - Illustration Le service de remplacement comme outil de travail

Le service de remplacement comme outil de travail

Les productions animales et végétales demandent une présence conséquente du chef d’exploitation. Les services de remplacement sont une solution aux problèmes de main-d’œuvre.

Au Gaec des Arums, à Guiler-sur-Goyen, Nicolas Velly et sa mère, Maguy, ont intégré le service de remplacement comme un outil à part entière. L’adhésion ne s’est en effet pas uniquement fait pour se couvrir de mauvaises surprises dues à des accidents de travail. « Que ce soit pour suivre des formations, pour des congés, pour assurer des mandats administratifs ou tout simplement pour pallier à une surcharge de travail, je fais appel au service de remplacement », explique l’éleveur laitier.

Un arrêt de travail tous les 10 ans

« Les statistiques moyennes nous apprennent qu’un exploitant agricole devra faire face à 4 arrêts de travail pendant une carrière de 40 ans, que ce soit pour des blessures ou pour maladie. Personne ne peut se dire qu’il est à l’abri de ces aléas. Mais le recours au service de remplacement ne se résume heureusement pas seulement à des arrêts subis », souligne Stéphane Charon, directeur de Finistère remplacement.

[caption id=”attachment_1174″ align=”aligncenter” width=”300″]Stephane-Charon-Finistere-remplacement Stéphane Charon, directeur de Finistère remplacement[/caption]

Pour ne pas se déconnecter de sa vie familiale ou de son réseau d’amis, Nicolas Velly fait appel au service régulièrement. « Je peux partir sereinement à des loisirs sportifs, sans avoir la crainte d’une blessure. Le service me permet de garder une vie sociale », avoue-t-il. Un cas loin d’être unique : « 72 % des nouveaux installés ont adhéré à Finistère remplacement en 2012. C’est un très bon taux de participation. Nous souhaitons maintenant encourager les utilisateurs à s’approprier le service, pour l’utiliser comme un moyen de gestion du travail », concède le directeur. L’agriculture est un métier particulier, chronophage et saisonnier, mais réalisé par des hommes et des femmes avant tout. Dès l’installation, les Jeunes Agriculteurs incitent à adhérer à ces associations pour ne pas s’isoler dans sa production.

Un partenariat motivant

Les Jeunes Agricultures du Finistère ont signé une convention de partenariat avec Service de remplacement Finistère, avec des actes concrets en faveur des jeunes installés. « L’objectif de ce partenariat est de mener une politique favorable aux jeunes. Différents moyens de promotion ont été développés, comme la prise en charge de l’adhésion la première année d’exploitation ou la mise en place d’un chéquier offrant 5 journées de remplacement. En contrepartie, le syndicat Jeunes Agriculteurs fait la promotion de ce service et diffuse l’information via les réseaux sociaux ou par d’autres moyens de communication. Il est important pour un futur installé de connaître ces mécanismes, c’est pourquoi nous sensibilisons les porteurs de projet au cours du parcours à l’installation », note Sébastien Louzaouen, président des Jeunes Agriculteurs du Finistère. Fanch Paranthoën


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