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La simplicité d’un système allaitant à l’EARL Bernard-Marchesseau

Véronique Marchesseau et Gilles Bernard ouvrent les portes de leur élevage bio, dimanche prochain, à Langonnet. Ils ont développé un système économe en intrants et en temps de travail.

Les visiteurs ne découvriront que peu de bâtiments dimanche prochain, lors de la porte ouverte de la Ferme de la Haye. Et pour cause, la conduite d’élevage en plein-air intégral est la règle, du moins pour les 52 vaches limousines. Les 80 hectares, dont seulement 20 cultivables, leur offrent de nombreux abris, notamment 7 hectares de bois et de landes. Les vêlages sont groupés sur le premier trimestre. « Une seule période, pour des raisons de temps de travail », précisent les éleveurs. « Nous surveillons les vêlages, mais sans intervenir, si possible. En général, cela se passe très bien. Il y a quand même la possibilité de rentrer quelques vaches, au besoin ». Le lot des génisses de 33 mois en finition est vendu en fin d’année et libère une partie de l’étable où séjournent aussi les jeunes femelles nées au printemps précédent. « Les vêlages au champ permettent de limiter les investissements en bâtiments et présentent un avantage sur l’état sanitaire des veaux ». Les mâles sont vendus à huit mois, dans le circuit conventionnel (pas de débouchés en filière bio pour les broutards).

Des animations pour petits et grands

Au programme du 21 septembre, de 12 h à 18 heures : des visites «guidées » de la ferme, un marché paysan dont la plupart des producteurs sont membres du magasin associatif  Gwerzhan Reizh de Gourin, un spectacle conté, la fanfare de l’école de musique, un jeu de piste fermier, des balades à poney pour enfants, des stands d’information…  Entrée libre avec possibilité de déjeuner sur place.

Système herbager

Au mois d’avril, deux taureaux sont intégrés dans le troupeau (deux lots de 26 mères). Sept génisses sont conservées pour le renouvellement chaque année (15% de renouvellement). « Les vaches qui n’ont pas vêlé au 31 mars ne sont pas remises à la reproduction. Le respect de la période de vêlage est primordial dans notre système ». La conduite alimentaire est tout aussi simple. Les mères sont au pâturage avec un complément de foin et d’ensilage d’herbe ou de méteil, selon les conditions. Le départ des génisses est échelonné d’octobre à décembre. En finition, elles consomment de 1 à 4 kg de céréales produites sur l’exploitation (4 hectares), en complément de l’ensilage ou de l’herbe pâturée. Elles sont vendues via le groupement BVB (Bretagne-viande-bio). « Nous sommes trop éloignés des villes et des principaux marchés pour faire de la vente directe ». Véronique et Gilles ont également développé une activité d’accueil à la ferme : deux chambres d’hôtes, une table d’hôtes et des repas pour des associations. Bernard Laurent


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