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Choisir son round baller en action

La Cuma du Haut du bois à Hénanbihen (22) a bénéficié de démonstration de matériel de bottelage dans l’optique d’investir dans un nouveau round baller pour la prochaine campagne.

Après le battage, c’est le temps du bottelage… Une période idéale pour anticiper un changement de matériel et bénéficier d’une démonstration. Une action mise en œuvre par la Cuma du Haut du bois à Hénanbihen (22) qui prévoit d’investir dans un nouveau round baller pour la prochaine campagne.

Rentabilité et vieillissement de l’outil recherchés

« Notre matériel a sept ans. Avec 2500 rounds produits par an, tous produits confondus, dans les sept exploitations adhérentes, nous sommes à la recherche d’un matériel robuste, facile d’utilisation et assurant un bon débit de chantier », explique Alain Ballan, un des adhérents. Lundi après-midi, au siège de la Cuma, le nouveau modèle RB 465 de Case IH était à l’œuvre. Le chantier s’est déroulé à une vitesse de 14 km/h, avec un tracteur de 160 CV. Les premières préoccupations du groupe concernent le pick-up de 2,20 m de large avec le nouveau système de dent sur silentbloc entraîné par 5 barres porte dents, assez souple et simple d’entraînement, qui garantit une meilleure longévité. Le débit et la qualité de ramassage sont assurés par un ameneur rotatif. Quatre rouleaux permettent l’amorçage de la balle. « Ce travail est relayé par quatre courroies, sans agrafes, larges et épaisses, permettant une augmentation de la densité et améliorant la productivité de la machine », démontre Jérémy Boulard, commercial aux établissements Bernard à Pléboulle (22).

Pour une utilisation et un entretien simple

Côté facilité d’utilisation, la trappe de débourrage hydraulique -ou de décompression- permet de faire repartir le round baller sans descendre de la cabine du tracteur. De plus, « l’écran de contrôle semble simple de prise en main », un point important à prendre en compte pour une bonne utilisation dans une Cuma sans chauffeur, entend-on dans la parcelle.  « Les ficelles et filet, placés sur l’avant du round, sont facilement repérables depuis la cabine », relève un autre utilisateur, « car le boîtier de commande ne fait pas tout, j’aime me retourner en cabine pour surveiller mon chantier. »

La cinématique simple permet un entretien rapide et le nouveau capot intégral à large ouverture « rend facilement accessible tous les points d’entretien, placés à hauteur d’homme », remarque Alain Ballan, responsable de l’entretien du round-baller dans la Cuma. « A cela s’ajoute ensuite différents critères à prendre en compte, non liés à la machine, et tout particulièrement le service après-vente », insiste l’agriculteur. A savoir : proximité, réactivité et disponibilité en pièces de rechange. Place maintenant au temps de la réflexion en groupe, en analysant et comparant les devis, pour un éventuel achat après la saison. Carole David


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