trophees-bretons-developpement-durable - Illustration Trophées bretons du développement durable

Trophées bretons du développement durable

La neuvième édition des Trophées bretons du développement durable s’est déroulée la semaine passée, au siège du Crédit Mutuel Arkéa. Au palmarès cette année, des projets très divers mais tous passionnants.

Chaque année, l’État, la Région et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) organisent les Trophées bretons du développement durable. Objectif : valoriser les projets innovants et les initiateurs de bonnes idées. Associé à la manifestation depuis sa création en 2006, le Crédit Mutuel Arkéa accueillait cette édition 2014 dans les locaux de son siège, au Relecq-Kerhuon (29). L’occasion pour Anne Le Goff, secrétaire générale du groupe, de souligner combien « ce partenariat a du sens pour une banque coopérative et territoriale. Pour nous, le développement durable n’est pas une option, un effet de mode ou un “coup de communication”. C’est un engagement fort, volontaire et partagé par l’ensemble des équipes du Crédit Mutuel Arkéa. Notre groupe se développe en restant fidèle à son modèle de financement de l’économie réelle. C’est un choix exigeant et singulier dans le paysage bancaire français. Nous sommes convaincus de l’importance du développement durable pour la Bretagne. Les défis à relever sont immenses mais passionnants ! »

Une centaine de participants

Cette année, 97 porteurs de projets avaient déposé leur candidature pour participer aux Trophées bretons du développement durable. Quatre catégories distinctes étaient proposées : établissements d’enseignement (14 participants), associations (32), entreprises (36) et acteurs publics (15). Le jury n’ayant pu départager deux projets dans la catégorie établissements d’enseignement, il a finalement été décidé de couronner deux dossiers ex-aequo. Et comme un prix spécial Santé – remis à un projet visant à améliorer le bien-être – était également décerné, ce sont au total 6 lauréats qui ont été distingués.

[caption id=”attachment_4931″ align=”aligncenter” width=”300″]Quelque 150 personnes ont participé à cette neuvième édition des Trophées bretons Quelque 150 personnes ont participé à cette neuvième édition des Trophées bretons du développement durable qui s’est tenue au siège du Crédit Mutuel Arkéa.[/caption]

Du côté des associations, c’est le réseau costarmoricain Cohérence qui est récompensé pour son projet de déploiement de la filière « le porc authentique élevé sur paille ». Ce réseau met en relation des éleveurs et des artisans charcutiers d’un même territoire afin de proposer aux consommateurs une alternative aux circuits habituels, avec un produit de qualité à un prix juste et raisonnable.

Dans la catégorie établissements d’enseignement, le Lycée rennais Coëtlogon et l’association bretillienne Tribu du Monde-Bretagne sont primés pour leur projet d’amélioration des conditions de vie et d’enseignement des élèves et des personnels de l’école « Ma patrie », à Lomé, au Togo. Objectif : l’installation de douches et de sanitaires, ainsi que le lancement auprès des plus jeunes d’une campagne de sensibilisation aux mesures d’hygiène de base.

Également lauréat dans cette même catégorie : l’école Notre-Dame, de Landéan (35), pour son jardin naturel. Les élèves et leurs parents sont impliqués dans l’entretien du jardin. Quant au personnel de la cantine scolaire, il a été formé pour cuisiner des produits de saison simples et peu transformés, issus en partie du potager. Une démarche de valorisation de l’alimentation équilibrée est également menée avec le concours de professionnels, la mise en place d’ateliers, la visite d’exploitations.

Chez les entreprises, c’est la société 450 de Plougonvelin (29) qui est distinguée pour avoir lancé, fin 2013, le compte épargne CO2. Cet outil innovant (compteepargneco2.com) récompense les actions réduisant l’émission de dioxyde de carbone par les citoyens. Il permet d’échanger les kilos de CO2 économisés contre des bons d’achat. Forte de déjà 2 000 personnes inscrites à ce jour, la société finistérienne table sur 1 million de détenteurs en 2017.

La voile en solidaire

Soliverne, le projet de voilier solidaire et durable porté par le lycée professionnel Jules Verne de Guingamp, avait séduit le jury des Trophées bretons du développement durable l’an passé. Cette année, c’est en tant qu’ancien lauréat, que Pascal Caro, proviseur du lycée, est venu apporter son témoignage. La construction de ce bateau, qui se veut accessible à tous et en particulier aux personnes à mobilité réduite, a débuté il y a peu. Entré maintenant dans une phase concrète, le projet bénéficie toujours de vents porteurs puisque le Crédit Mutuel de Bretagne et la Région Bretagne viennent de lui offrir un jeu de voiles complet issu de l’un des Figaros Bretagne-Crédit Mutuel. Après une première vie en solitaire, ces voiles navigueront désormais en solidaire !

Les P’tits Doudous ont la santé

Dans la catégorie acteurs publics, la ville de Concarneau (29) est à l’honneur pour son projet qui concilie écologie, économie et solidarité au service de l’insertion sociale. Une épicerie solidaire a vu le jour en centre-ville et des jardins potagers partagés ont été créés sur une ancienne exploitation agricole. La ferme est entretenue par une douzaine de personnes, majoritairement allocataires du RSA, et elle fournit en partie l’épicerie solidaire en fruits et légumes.

[caption id=”attachment_4932″ align=”aligncenter” width=”300″]Lauréat du Trophée Santé, l’association Les p’tits doudous Lauréat du Trophée Santé, l’association Les p’tits doudous œuvre pour améliorer le vécu de l’enfant – et de ses parents – lors d’une intervention chirurgicale.[/caption]

L’association Les P’tits Doudous de l’hôpital Sud de Rennes (35) décroche le Trophée Santé de cette édition.  Créée par des infirmiers anesthésistes, elle accompagne les enfants dans leur parcours hospitalier : dons de doudous, réalisation d’un jeu sur tablette « Le héros c’est toi »… Ces actions sont en partie financées par le recyclage de matériel opératoire. En deux ans, près de deux tonnes de fils électriques et 500 kilos d’inox ont ainsi été valorisés. Et l’hôpital a dans le même temps diminué ses coûts de traitement des déchets. Voilà qui méritait bien un prix spécial !


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