La cage d’origine a subi une cure d’amaigrissement : le fond plein a été enlevé ainsi que les parois latérales antérieures. Seule a été conservée la charpente renforcée sur le haut, le dispositif anti-recul et le treuil pour lever les pieds. Résultat : l’appareil muni de deux roues se transporte comme une « brouette ».
Plutôt que d’envoyer la vache à la cage de contention, Jean-Pierre Le Parc, éleveur à Lanvénégen (56), envoie la cage à la vache. Découverte.
Sur le terrain on observe que les élevages équipés en cages de contention sont relativement nombreux. Mais, trop souvent, ces cages, parfois sophistiquées et donc relativement coûteuses, se transforment en cases de rangement du petit matériel d’élevage, quand ce n’est pas en portemanteau… Illustration qu’elles ne servent pas comme elles devraient le faire. Pourtant, les boiteries représentent la 3e pathologie des bovins. Autant dire qu’il ne se passe pas un mois sans qu’une vache ne boite. Et ces boiteries coûtent cher : de 300 à 600 € pour un ulcère de la sole, a calculé le GDS de la Creuse qui additionne la diminution de production, le retard de croissance, la reproduction retardée, les frais vétérinaires, le temps passé aux soins, la réforme anticipée, etc. Autant de raisons pour que « lever un pied » ne soit plus l’opération que l’on reporte systématiquement au lendemain. Didier Le Du
La cage d’origine a subi une cure d’amaigrissement : le fond plein a été enlevé ainsi que les parois latérales antérieures. Seule a été conservée la charpente renforcée sur le haut, le dispositif anti-recul et le treuil pour lever les pieds. Résultat : l’appareil muni de deux roues se transporte comme une « brouette ».
Lors de l’intervention, la vache bloquée au cornadis est encadrée par la cage. Le maintien perpendiculaire de l’appareil est garanti par les roues.
De chaque côté, une chaîne, tendue par un système type « béquille à vis », permet d’immobiliser la cage.
En partie haute, deux supports latéraux (réglables en longueur) se glissent sous le tube longitudinal du cornadis : ils empêchent l’appareil de basculer et le maintiennent bien à plat sur le sol.
Un tube creux soudé sur une anse centrale permet de déplacer la cage en glissant un doigt de fourche.