« Depuis la mi-novembre il y a eu un peu de pluie, c’est bien mais il faut que cela continue, il y a une rivière à côté de chez nous qui s’est remplie mais qui ne court pas encore donc c’est qu’il faut encore de l’eau », témoigne Maxime Daguin, un des associés. « J’ai ramassé le plus gros lot de vaches. » Mais, comme il reste de l’herbe pour la saison, les bêtes en fin d’engraissement sont laissées à l’herbe, ce qui comprend 5 bœufs qui vont partir dans les deux prochains mois, ainsi que les vaches de réforme. ces animaux vont rester encore dehors jusqu’à la mi-janvier.
Il reste également dehors un lot de jeunes bœufs qui sont nourris au foin dans un râtelier : « L’année prochaine cette parcelle ira en maïs, donc ce n’est pas grave s’ils l’abîment ». Le reste du troupeau bovin est rentré en bâtiment et alimenté au foin.
Mais si les prairies resèchent, il est possible qu’elles retournent sur quelques parcelles pour aller chercher un peu d’herbe dans la journée.
Vers un tarissement progressif des chèvres
Les chèvres sont rentrées en bâtiment à la mi-décembre, elles y sont rentrées plus tôt que l’année dernière car le tour de pâturage a été fait plus rapidement. En règle générale, elles ne font pas plus d’un passage sur une parcelle pour limiter au maximum le parasitisme. Pour l’alimentation, elles ont 150 g de maïs, 400 g de mélange céréalier (avoine, triticale, féverole) autoproduit sur la ferme et du foin à volonté. Les chèvres ont été taries le 22 décembre. « Elles sont au foin exclusif jusqu’en février où on recommencera à mettre des céréales. Certaines années, on en donne un peu plus tôt mais cette année les récoltes n’ont pas été très bonnes, donc cela permet d’économiser nos stocks ». Les premières mises bas auront lieu en mars. Pour la remise à l’herbe l’année prochaine, il n’y a pas de date cible, cela dépend beaucoup de la météo et de la fin des mises bas. « J’attends que toutes les mises bas aient eu lieu avant de les remettre à l’herbe car ce n’est pas pratique de les surveiller une fois qu’elles sont à l’herbe ».
Le rythme hivernal s’installe
Cet automne, les chèvres n’ont pas été parées faute de temps : « Normalement, je le fais en même temps que les boucles comme cela elles ne sont stressées qu’une seule fois. Du coup, cette année je ne vais pas le faire car c’est trop tard dans la gestion, le stress pourrait les faire avorter ». « Les journées sont un peu plus tranquilles, cela permet de faire l’entretien du bâtiment et du matériel. »
Adage 35
