Accompagnée par le Gab entre 2022 et 2024, la commune de Questembert a fait passer la part de produits bio dans sa restauration scolaire de 35 % à 75 %, sans surcoût pour la collectivité ni pour les familles. Un exemple à suivre pour Alexandre Guillemot, administrateur du groupement et maraîcher à Ploeren. « Les cantines pour les maternelles, les primaires et les foyers de logement relèvent de la compétence des communes. Elles doivent respecter les données de la loi Égalim ». Une loi qui impose 20 % de produits bio dans les cantines des collectivités quand la part se situe autour de 10 % dans le département. « Questembert a réussi en favorisant l’approvisionnement local, en travaillant sur le gaspillage et l’augmentation de la part des protéines végétales dans les menus. Les communes peuvent s’en inspirer ». De 35 % à 75 % de produits bio sans surcoût, à Questembert Qualité des eaux Ce mois-ci, le Gab adressera un courrier, à chaque commune, présentant ses propositions et des pistes d’action pour la prochaine mandature. « En introduisant plus de produits bio dans la restauration collective, les élus protègent la santé publique et réduisent les coûts liés à la dépollution des eaux. Les pesticides dans l’eau coûtent de plus en plus cher aux ménages ». Pour soutenir le renouvellement des générations, le Gab souhaite que chaque commune se dote d’une politique agricole communale, qu’elle nomme un référent qui soit un interlocuteur pour tous les sujets touchant le secteur agricole. « Elles peuvent agir sur le foncier en réservant du terrain pour des projets bio sur des terrains communaux ou inter-communaux. Elles peuvent anticiper les départs en retraite. Autour de chez moi, à Ploeren, trois ou quatre fermes n’ont pas de repreneurs. Elles risquent de partir à l’agrandissement ». Les marchés…
Les agriculteurs bio veulent peser lors des municipales
Le groupement des agriculteurs bio du Morbihan va interpeller tous les candidats aux municipales afin qu’ils intègrent la bio dans leurs programmes.

