L’élu local, un maillon clé de l’essor de la bio

Estimant que l’agriculture biologique est « porteuse de solutions pour l’ensemble de la société », ses représentants ont lancé un plaidoyer pour « des élections municipales bio » en 2026 dans les Côtes d'Armor.

Trois femmes, trois hommes et un chien dans un bâtiment d'élevage de chèvres - Illustration L’élu local, un maillon clé de l’essor de la bio
Les représentants de la bio Sarah Fernique, Guillaume Michel, Nolwenn Moal et Yann Chéritel encadrés par Camille Bertrand et Kevin Giovannini, éleveurs de chèvres à Trégueux | © Paysan Breton - T. Dagorn

« Le développement de la bio n’est pas qu’une histoire de producteurs et de consommateurs, c’est aussi une question de volonté politique », lance Yann Chéritel, président du Gab d’Armor. « Et tout ne se joue pas dans les hautes sphères de l’État. Au niveau local, il y a déjà beaucoup à faire du côté des élus locaux. » Le producteur de lait lance ainsi « un plaidoyer pour des élections municipales bio en 2026 ». Le projet consiste à mettre la question de l’agriculture et de l’alimentation bio au centre du débat auprès des candidats, explique Nolwenn Moal, gérante de magasins Biocoop à Paimpol et Tréguier. L’orientation du foncier communal, un signal fort Enjeux des transitions agricole et alimentaire Aujourd’hui, la bio concerne un tiers des installations aidées en Bretagne. Ces fermes apportent une dynamique économique et sociale au territoire, souligne Yann Chéritel. « En installant plus, on participe à conserver de la vie dans le tissu rural. » Mais si l’agriculture bio se fait dans les champs, sa consommation se fait beaucoup dans les villes. « En fait, ce n’est pas qu’une problématique agricole, c’est une question globale traversant toute la société », reprend Sarah Fernique, paysanne boulangère à Quévert. « Nous parlons d’un ensemble de préoccupations essentielles et actuelles : engager les transitions dans le cadre de l’adaptation au changement climatique, préserver la biodiversité, pouvoir boire de l’eau potable de qualité au robinet, manger sainement, assurer la santé publique… » Les élus locaux ont les cartes en main Pour les représentants du Gab, les élus municipaux et communautaires disposent de nombreux leviers pour être « un maillon clé » du développement de la bio. « Pour des jeunes qui s’installent, ils peuvent intervenir sur l’accès au logement ou à une place de marché…. », note Sarah Fernique….

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