La Conf’ veut préserver les bovins français avant les exportations

Un rassemblement de personne avec des drapeux de la Confédération Paysanne - Illustration La Conf’ veut préserver les bovins français avant les exportations
© Paysan Breton - T. Dagorn

Mercredi 17 décembre, se tenait à Ploufragan une réunion sous l’égide du préfet rassemblant la profession agricole. Les responsables de la DDPP ont abordé l’organisation en cas de crise sanitaire alors que le spectre de maladies contagieuses (Influenza aviaire, peste porcine, FCO et DNC) hante le paysage. En marge, la Confédération paysanne a pris la parole sur le sujet brûlant de la dermatose nodulaire contagieuse. Ses responsables prônent « l’ouverture d’une vaccination sur l’ensemble du territoire – plutôt que de courir derrière la maladie – dans une logique de prévention pouvant ensuite ouvrir à des solutions d’abattage partiel une fois l’immunité acquise sur un territoire donné ». Vacciner largementPour la Confédération paysanne, la politique du gouvernement semble dictée par des considérations économiques liées essentiellement à l’export. Les syndicalistes estiment qu’en cas de vaccination élargie « pour sauver les fermes et les bovins », des solutions seraient trouvées pour que le commerce d’animaux vers l’étranger reprenne grâce à des accords bilatéraux. « L’Italie qui ne peut se passer des broutards français a négocié dès début décembre la reprise, sous conditions sanitaires strictes, du commerce pour alimenter ses ateliers. » Les responsables posent aussi la question de la disponibilité des vaccins. « Des éleveurs du Sud-Ouest sous obligation de vacciner ne recevront des doses que fin janvier… Des délais trop longs pour une maladie ravageuse qui a émergé il y a six mois. Personne n’a constitué de stock. » Dans une Europe qui possède chercheurs et laboratoires, un éleveur appelait à la « souveraineté vaccinale » en relocalisant la capacité de produire des vaccins de qualité en quantité et dans des délais réduits plutôt que de les importer.Contrôler la frontière bretonneÀ court terme, la Conf’ insiste sur le besoin d’informations des éleveurs. Le syndicat appelle également à un contrôle strict des mouvements…

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