L’Union européenne a passé 40 accords bilatéraux avec plus de 70 pays, dont des accords concernant l’agriculture. Leur nombre est en augmentation. Le projet avec le Mercosur autorise l’importation de 180 000 tonnes de volailles à droits nuls sur 6 ans, ce qui représente 1,4 % de la consommation européenne. « La Bretagne se trouve sur le même marché, celui des produits de la RHD (restauration hors domicile) et des produits élaborés, ce qui présente un risque pour la filière », indiquait Arnaud Haye, conseiller économique, lors de la session de la Chambre d’agriculture. Cet accord prévoit aussi l’ouverture progressive d’un contingent supplémentaire de 99 000 tonnes de viande bovine à un droit de douane réduit, sur 6 ans. « Cela représente 1,6 % de la consommation européenne ». concurrence intra-européenne accrue L’Ukraine inquiète À titre de comparaison, la Bretagne produit 138 000 tonnes, par an. L’accord aura peu d’impacts négatifs sur la filière laitière et pourrait même offrir des opportunités à l’export pour certains produits, avec une réduction réciproque des droits de douane. En porc, l’impact est limité. En volailles de chair, l’accord avec l’Ukraine prévoit l’augmentation du quota pour les importations de viande, qui passera de 90 000 tonnes à 120 000 tonnes. En œufs, le quota passe de 6 000 à 18 000 tonnes. « Cela représente respectivement 1 % et 0,2 % de la consommation européenne. L’objectif est que l’Ukraine intègre le marché commun avec un alignement sur les normes de production européennes, dès 2028 ». La Bretagne produit 500 000 tonnes de viande de volaille et 300 000 tonnes d’œufs. L’Ukraine en produit respectivement 1,4 million de tonnes et 600 000 tonnes. Les tensions avec la Chine minent le cochon Les relations commerciales avec la Chine sont problématiques pour la viande porcine. « Les taxes…

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