Malgré les opérations de communication, réalisées par Pontivy Communauté, dès 2021, présentant, en vidéo et en ligne, les atouts de sa ferme, les candidats ne se sont pas bousculés. Trois au total, parmi lesquels le futur repreneur. « Ma hantise, quand j’ai décidé d’arrêter, était de me retrouver avec deux poulaillers vides, se dégradant au fil du temps ». D’autant plus qu’il y a huit ans, Daniel et sa compagne (salariée, détenant 49% des parts de l’EARL) avaient investi 150 000 euros dans la rénovation du plus ancien des poulaillers. « Je voulais transmettre une belle ferme ». Dès 2021, le couple suit des formations, dispensées par la Chambre d’agriculture et conjointement, par le Gab et le Civam. « Indispensable », assure Daniel, intervenant lors d’une journée consacrée au sujet, à Malguénac. Bornage de la maison et droit de passage Rachat de trimestres Les éleveurs ont ainsi obtenu des réponses sur des points essentiels et divers tels que la date d’arrêt et ses conséquences sur les cotisations MSA, les modalités de la dissolution de l’EARL, les plus-values ou le rachat de trimestre pour la retraite. Satisfaits des premières formations, ils en ont suivi d’autres trois ans plus tard, avec cette fois des éléments plus précis, compte tenu de l’intérêt affirmé d’un des candidats. « J’ai négocié un remboursement anticipé des prêts. Le jour du départ, je ne devais plus rien à la banque ». Autres éléments analysés en formation : les méthodes d’évaluation de la ferme mais aussi la rupture conventionnelle négociée avec les trois salariés. La vente ou non de la maison d’habitation a fait l’objet de débats, dans un premier temps en couple : « ma femme voulait vendre et quitter les lieux », puis avec le repreneur : « il n’en a finalement pas voulu mais nous…

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