Jeudi 20 novembre, au Forum des métiers du lycée agricole de Kernilien, Léa Nebout est venue présenter son activité. À 20 ans, elle travaille depuis deux ans comme salariée dans un atelier porcin multiplicateur de 300 truies après quatre années d’apprentissage, pendant ses études, dans deux élevages en système naisseur-engraisseur. Harcèlement scolaire Non issue du milieu agricole, Léa a débarqué à Plouisy en classe de 4e. « L’école n’était pas mon truc », confie la jeune femme qui vivait une situation de harcèlement dans son ancien collège et d’échec scolaire handicapée par des troubles dys (« dyslexie, dysorthographie, dyscalculie »). Dans son nouvel établissement, elle a trouvé un cadre et « une super équipe pédagogique » pour retrouver « confiance et le goût d’apprendre ». J’ai retrouvé le goût d’apprendre Dès son arrivée, elle s’est mise à chercher un maître d’apprentissage. « On m’avait prévenue… Les éleveurs cherchent avant tout des gens un minimum opérationnels. Les personnes prêtes à prendre le temps d’expliquer à quelqu’un qui ne sait rien au départ sont rares. J’ai mis deux ans à trouver… » Elle a eu « la chance » de tomber sur des gens « très pédagogues » qui ont su prendre avec bienveillance ses difficultés, l’accompagner, la corriger, l’encourager. « Ils m’ont fait confiance. Grâce à eux, en m’accrochant, j’ai eu de bonnes notes. J’ai obtenu un CAP Métiers de l’agriculture puis un BPREA. » Léa ne s’ennuie jamais Au fil du temps, Léa a accumulé « des compétences ». Après avoir imaginé poursuivre en Certificat de spécialisation (CS), elle a finalement décidé de travailler tout de suite pour se perfectionner sur le tas. Sans surprise, dans un secteur en tension sur la main-d’œuvre, sa publication pour trouver un emploi sur un groupe Facebook spécialisé a généré plusieurs contacts avec des…
En élevage, Léa a retrouvé confiance
Après avoir connu d'importantes difficultés scolaires, Léa Nebout s’épanouit comme salariée dans un atelier porcin en multiplication.

