Présence de foreurs : un risque accru de mycotoxines

Une larve de sésamie - Illustration Présence de foreurs : un risque accru de mycotoxines
Larve de sésamie localisée en bas de tige très proche du niveau du sol. | © B. Collin - Arvalis-Institut du végétal

Les pyrales sont historiquement présentes en Bretagne. Pour les sésamies, leur présence est plus récente et cantonnée pour le moment au sud-est de la région. La pression est variable d’une zone géographique à une autre et dépendante des parcelles en fonction de son historique (présence ou non de foreurs les années passées, culture précédente, travail du sol …). La pression foreurs peut engendrer des pertes de rendements via une baisse de PMG ou la verse dans les cas de fortes pressions. Par ailleurs, les attaques de ces ravageurs sur les maïs génèrent une porte d’entrée pour les champignons type fusarium responsable de la production de mycotoxines. Il est donc important de réaliser des observations larvaires dans les cannes pour les maïs déjà récoltés ou sur pieds dans les parcelles non récoltées afin d’évaluer la pression foreurs sur ces parcelles pour anticiper leur gestion l’an prochain afin de limiter les risques sanitaires et pertes de rendement. Idéalement, prélever 5 pieds à suivre sur cinq placettes prises au hasard, les disséquer et dégager les épis. Les larves doivent être dénombrées sur ces 25 plantes. À titre d’exemple, un comptage larvaire à Ploërmel fin septembre 2025 dénombre près de 30 % de pieds (tige ou épis) avec des larves de sésamies et la quasi-absence de pyrale (trichogramme utilisé en cours de campagne). Arvalis…

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