Selon l’Observatoire des viandes bio 2024, la consommation globale des produits issus de l’agriculture biologique progresse modestement (+0,8 %) tandis que la viande bio enregistre une hausse de la demande en magasins spécialisés (+8,9 % en volume vs 2023) grâce à la valorisation et à la diversité de l’offre dans les surfaces de vente ; ainsi qu’en restauration collective (+14 % vs 2023), grâce aux dynamiques enclenchées par les lois Égalim (imposant 20 % de produits bio) et Climat & Résilience (imposant un taux de 60 % de viandes durables et de qualité). Pour certaines espèces comme le veau et les gros bovins viande, ce débouché représente respectivement 18 % et 18,7 % des volumes. Un marché qui se réorganise La répartition des circuits change. Bien qu’elles restent le principal débouché avec 43 % des ventes de viandes bio, la grande distribution (GMS) affiche une très net repli : par exemple, les volumes en GMS ont décru de -37 % en deux ans. Si le steak haché maintient ses ventes, le piécé a plus de difficulté à trouver sa place. « L’enjeu est aujourd’hui de renforcer la présence et la visibilité de l’offre de viandes bio en GMS, afin de mieux valoriser la production et ses atouts. Des rencontres avec les enseignes sont prévues dans les prochains mois pour échanger sur les besoins de chacun et les perspectives envisageables pour relancer les ventes », note Interbev. En parallèle, les magasins spécialisés et la restauration collective gagnent en dynamique. En ce qui concerne la vente directe, celle-ci enregistre une diminution de 5,5 %, après plusieurs années de croissance. Enfin, la boucherie traditionnelle est, en 2024, le circuit de distribution le moins dynamique avec 11,7 % des volumes (-2,08 % vs 2023). Production encore en recul La production globale subit pour la…
Observatoire des viandes bio 2024 : La consommation donne des signes de reprise

