« Si rien n’évolue, il n’y aura plus de solutions d’abattage de proximité en Morbihan pour les gros bovins, porcins, ovins et caprins à court terme ! », alertent les représentants de la Chambre, de la FDSEA et de la Confédération Paysanne. Les conséquences seront lourdes pour la profession agricole, en premier lieu pour les éleveurs ayant développé des activités de vente directe, et pour les bouchers-charcutiers Les autres abattoirs de proximité à la peineUne enquête conduite par la Chambre d’agriculture de Bretagne a été réalisée lors de l’été 2025 auprès des abattoirs de Bretagne. Elle souligne le facteur limitant de la main-d’œuvre, et une volonté de ne pas accroître les volumes d’abattage. Ils ont remonté aussi leurs difficultés à absorber l’accroissement du volume d’abattage représenté par l’arrêt de l’abattoir privé de Quintin en juin 2024. « Dans les faits, de nombreux éleveurs ont connu des difficultés pour trouver des alternatives ».Permettre le respect de la loi Égalim« Au moment où des politiques publiques tentent de soutenir le ‘manger local’, nous assistons à l’éloignement d’un outil de transformation qui aurait pu être utile aux collectivités (loi Egalim) ». Les éleveurs interpellent toutes les collectivités du département et l’État afin qu’ils se mobilisent pour permettre la transmission de l’abattoir de Vannes à la SCIC ADEM qui poursuivra l’activité, ou pour la mise ne place d’une autre solution pérenne.Bernard Laurent…
L’abattoir de proximité se fait désirer

