« La révision du Sage Vilaine divise les syndicats agricoles mais tous sont conscients des enjeux actuels de qualité et de quantité de l’eau. Tous aussi demandent des aides pour pouvoir agir », précise Loïc Guines, revenant sur les débats de la dernière session de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine.Avancer sur le sujet de phytosSelon lui, « il est important d’avancer sur le sujet, d’autant plus que les services de l’État réfléchissent à des règles plus dures autour des captages prioritaires. Mais on ne peut pas interdire totalement les produits phytosanitaires et les agriculteurs ont besoin de temps pour s’adapter, de l’ordre de 10 ans. »Envisager un stockage multimodal de l’eauLors de leurs travaux, les élus ont mené des réflexions sur l’adaptation des systèmes agricoles sur leur territoire au changement climatique. « Le stockage multimodal de l’eau doit être envisagé, dans les nappes, les barrages, les réserves, les forages… » Des pistes ont été identifiées : espèces et variétés végétales plus résistantes, évolution de l’implantation (dates, sous couverts) et de la récolte des cultures, adaptation des bâtiments d’élevage et du gabarit des animaux, et pourquoi pas, un paiement du lait à la matière utile…« Le risque psychologique lié au changement climatique a aussi été abordé. Tous les agriculteurs ne réagissent pas de la même manière face à une rupture de stocks, à des cultures impactées par le stress hydrique… Nous devons en être conscients pour mettre en place les bonnes solutions. » Par ailleurs, une réflexion est en cours avec la région Bretagne pour que « la prise en compte du changement climatique fasse partie du parcours d’installation des jeunes. »Les services de l’État attendus sur les nuisiblesAutre vœu à l’ordre du jour de la session Chambre, la gestion des nuisibles (sangliers, choucas, loups). « Les services de l’État doivent davantage…

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