« La performance se mesure sur la technique et l’économique. Yxia nous propose régulièrement de nouvelles technologies qui nous facilitent le travail. C’est une coopérative, donc tout n’est pas fait dans un but lucratif mais plus dans l’intérêt de l’éleveur de porc. À mes débuts, nous étions 3 personnes pour inséminer les truies, puis l’arrivée de la technique multidoses a permis de le faire à 2. Aujourd’hui, avec la nouvelle sonde d’insémination tout en un Néosem X’tra, bénéficiant de la technologie easy&clean pour ne plus avoir à nettoyer la vulve des truies avant l’insémination, l’opération peut se faire à une seule personne », témoigne Stéphane Fouéré, éleveur de porc en Ille-et-Vilaine lors d’une table ronde organisée par Yxia pour fêter ses 40 ans le 23 mai à Saint-Gilles (35). Sécuriser la livraison des semences Isabelle Merour, responsable technique et innovation chez Yxia, indique que la coopérative travaille sur de nouveaux critères de qualification de la semence. « Nous travaillons sur la qualification des jeunes verrats, sur l’héritabilité, sur le meilleur assemblage de semences. Nous avons une grosse base de données à notre service. Nous cherchons à aller au-delà de 5 jours pour l’utilisation de la semence. » Pour Romain Brard, directeur d’Yxia, la performance ne passe pas uniquement par la semence. C’est une combinaison de facteurs comme l’insémination et l’expérience de la personne qui pratique mais aussi l’ergonomie lors de l’IA. « À l’avenir, les personnes qui livrent les semences devront pouvoir accéder à des points de livraison permettant un accès direct dans les armoires de conservation pour sécuriser la livraison et la conservation des doses. » Des centres sous air filtré « On nous demande un maximum de sécurité sanitaire sur nos élevages et nous demandons la même chose à notre centre d’insémination », note Dominique Perdrix, éleveur finistérien…

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