Entre les présidents de caisses locales présents et les intervenants, des échanges sincères et précis ont aidé les uns et les autres à se situer et à faire le point pour mieux avancer, ensemble. Rien d’étonnant à cela puisque ‘‘se donner des points de repères’ est le fil rouge clairement affiché de cette édition. Autrement dit : sur quoi l’entreprise mutualiste peut-elle s’appuyer pour établir une feuille de route claire quand sa carte devient de plus en plus difficile à lire ?
Avant d’y répondre et d’entrer dans le détail, Gaëlle Bouffard, l’animatrice, invite la salle à prendre de la hauteur. Mission confiée à l’invitée d’honneur, Marie-Pierre de Bailliencourt, directrice générale de l’Institut Montaigne : « Nous menons des études visant à améliorer les politiques publiques en tenant compte des réalités économiques et sociales du pays ». La directrice présente son baromètre 2025 qui dépeint des Français repliés sur eux-mêmes, souhaitant revenir à des logiques plus locales. « Les Français préfèrent le confort et la prise en charge sécurisée à l’innovation et la responsabilité individuelle. Pourtant être responsable, c’est assumer le risque. On n’avance pas dans une société qui a peur. Assurer le risque, c’est votre métier. Je suis convaincue que les entreprises comme Groupama ont un rôle clef à jouer pour l’avenir parce qu’elles sont porteuses d’optimisme, de confiance et de valeurs fortes ».
« Renforcer la performance économique en étant meilleur sur notre cœur de métier : l’assurance ».
La directrice de la caisse régionale nommée en septembre 2024, Delphine Létendart, prend ensuite la parole. Elle rappelle les points forts de l’entreprise tout en mettant l’accent sur les défis à surmonter : « Il y en a deux principaux. D’abord renforcer notre performance économique en étant meilleur sur notre cœur de métier : l’assurance. Autre défi majeur : la satisfaction client. Nous devons continuer à l’améliorer en la simplifiant, mais aussi en récompensant nos clients les plus fidèles et les moins sinistrés ».
Forte des valeurs de son modèle mutualiste protecteur, de ses élus qui lui assure une réelle proximité et développent des actions de prévention et de solidarité, Groupama Loire Bretagne conserve de précieux atouts dans son jeu pour maintenir et développer un lien de confiance privilégié avec ses sociétaires. Passeport indispensable à une fidélisation pérenne.
Pierre-Yves Jouyaux

Vers un mutualisme d’impact
Jérôme Moy – Président Groupama Loire Bretagne
« Une de nos ambitions est de passer d’un mutualisme d’action – consistant à réagir rapidement après un sinistre – à un mutualisme d’impact qui vise lui, en s’appuyant sur la prévention, à anticiper au mieux les risques afin de limiter, voire d’éviter les sinistres.
Il s’agit là d’un vrai travail de terrain. À titre d’exemple, après la tempête Ciaran, nous nous sommes rendu compte du rôle clef joué par les élus estimateurs ayant rendu visite aux sinistrés. Leurs interventions ont permis de renforcer notre image auprès des assurés et la confiance qu’ils nous portent. Une façon pertinente d’améliorer la satisfaction client.
Dans le même ordre d’idée, je tiens à souligner l’importance des actions de proximité menées par nos élus. Je citerai parmi elles : les gestes qui sauvent, la maison de tous les dangers destinée aux plus jeunes ou encore la formation pour la sécurité routière s’adressant aux séniors ».

25 ans de lutte contre les maladies rares avec la Fondation Groupama
Créée en 2000 à l’occasion du centenaire de Groupama, la Fondation Groupama « Vaincre les Maladies Rares » œuvre au quotidien pour faire avancer la recherche et améliorer les conditions de vie des malades et de leurs proches. Elle incarne au mieux les valeurs solidaires de l’assureur et, depuis sa création, a reversé directement 13,5 millions d’euros pour cette cause, soutenant plus de 1 600 projets. Parmi cette somme, 3,5 millions d’euros ont été collectés grâce à l’organisation et le soutien de divers évènements solidaires.Jérôme Moy en a profité pour souligner l’engagement remarquable des élus et collaborateurs ‘‘référents Fondation’’, ainsi que des présidents de Caisses locales : « Vous pouvez vous applaudir pour le travail réalisé auprès des associations et pour tout ce que vous faites afin d’informer sur ces maladies rares ». Une table ronde autour de la mucoviscidose a marqué l’assemblée, avec les témoignages de Zélie (en vidéo) et de Blandine, sa maman. Jeune fille atteinte de mucoviscidose, Zélie bénéficie depuis 3 ans, grâce aux progrès de la recherche, d’un nouveau traitement qui lui a changé sa vie !

Invitée d’honneur – Institut Montaigne.

Directrice générale de Groupama Loire Bretagne

Groupama : acteur de première ligne
Marie Pierre de Bailliencourt – Invitée d’honneur – Institut Montaigne
Lors de son intervention, Marie-Pierre de Bailliencourt s’est attardée sur deux défis sectoriels concernant directement les assureurs : la démographie et la question climatique. « Le vieillissement de la génération ‘‘baby boom’’ combiné à la baisse des naissances crée un choc démographique qui bouleverse notre système de protection sociale. On sait que le coût de prise en charge du grand âge va considérablement augmenter. La poursuite de son financement par la seule sécurité sociale parait illusoire. Il semble donc essentiel que les assureurs puissent développer de nouveaux produits pour accompagner ce phénomène. Par ailleurs, quel que soit le rythme de la décarbonation au cours des prochaines années, le réchauffement climatique va se poursuivre. Sécheresses et précipitations extrêmes vont se multiplier induisant l’émergence de nouvelles logiques assurantielles dont la modélisation sera encore plus aléatoire qu’avant. Un enjeu éminemment politique puisqu’il concerne la solidarité nationale : certaines exploitations ou zones d’habitations risquant de devenir inassurables avec un effet cascade sur les productions agricoles, les coûts du logement, de l’alimentation… Dans un tel contexte, un assureur comme Groupama qui donne confiance parce qu’il porte les risques avec et pour ses clients, est un acteur de première ligne pour relever ces défis ».
Un atout pour la caisse régionale
Delphine Létendart – Directrice générale de Groupama Loire Bretagne
Réagissant à l’intervention de Marie-Pierre de Bailliencourt, Delphine Létendart a mis en avant un atout de la caisse régionale : « Le souhait exprimé par les Français de revenir à des logiques plus locales constitue pour nous un atout formidable puisque nous sommes par définition un acteur régional. À ce titre, nous avons réalisé une étude visant à quantifier notre impact réel sur l’économie locale. Au-delà des 2 300 emplois directs que représentent nos salariés, nous constatons qu’à travers nos dépenses fournisseurs et les indemnisations versées lors des sinistres, nous générons l’équivalent de 3 100 emplois supplémentaires. Et quand nous regardons où ils se situent, c’est à 94 % sur notre territoire. Cela signifie que la quasi-totalité des cotisations de nos sociétaires retourne dans l’économie locale ». Delphine Létendart a également rappelé que, concernant la stratégie d’entreprise, il convenait de poursuivre l’effort entreprise dans le cadre du plan « Engagés 2022 – 2025 » en agissant sur ses trois axes opérationnels : le service aux sociétaires, la performance économique et l’engagement des collaborateurs.
Amélioration de la satisfaction client
Patrick Laot – Président de Groupama Rhône-Alpes Auvergne
Autre invité de marque, Patrick Laot, président de Groupama Rhône-Alpes Auvergne, a présenté les orientations nationales de l’assureur : « Parmi les 20 priorités stratégiques opérationnelles qui ont été identifiées, rappelons que celle concernant le domaine agricole reste ambitieuse. Ce n’est pas parce que nous sommes le premier assureur dans ce secteur qu’il faut baisser la garde, bien au contraire. Nous devons également rester vigilant sur le marché des professionnels et celui de l’urbain où il faut continuer à gagner de nouveaux sociétaires. J’insiste particulièrement sur l’amélioration de la satisfaction client. C’est une volonté qui doit être soutenue collectivement. Dans la relation client, nous devons laisser la liberté aux sociétaires de nous contacter comme ils le veulent. Que cela soit en agence, par mail ou par téléphone : en toute circonstance, il nous faut être au rendez-vous pour leur assurer une réponse adaptée, dans les délais les plus courts possibles, avec une haute maîtrise technique. C’est une très bonne façon de les fidéliser ».