17734.hr - Illustration L’allié du quotidien
Guillaume Jehannin.

Dossier technique

L’allié du quotidien

La petite taille du Manitou d’Aurélie et Guillaume Jehannin en font un allié du quotidien. C’est de loin l’outil le plus utilisé sur la ferme.

Gaec La Vanrie, à Argentré-du-Plessis (35)

Aurélie et Guillaume Jehannin sont installés depuis 2018 et 2017 sur une ferme laitière à Argentré-du-Plessis. Le couple élève 100 Prim’Holstein et exploite 128 ha. L’assolement se compose de 60 ha de maïs, 40 ha de blé, 8 ha de luzerne, 2 ha de féverole et 18 ha d’herbe. Sur l’exploitation, depuis de nombreuses années, les travaux de manutention sont effectués à l’aide de petit matériel. « Mon père utilisait un chariot élévateur pour repousser le fourrage et changer la litière des logettes », raconte Aurélie Jehannin. « À l’époque, seul le godet était attelé dessus. Ce n’était pas vraiment polyvalent ». En 2018, le chariot est remplacé par un télescopique JCB Stage 5. Après deux problèmes de moteur dus à une défaillance du circuit de refroidissement, les deux éleveurs décident alors d’investir dans un Manitou ULM 415 H en mars 2023. La machine a coûté 65 000 € HT.

400 h en 7 mois

L’engin est utilisé au quotidien pour préparer et repousser la ration, enlever les refus ou charger la pailleuse. « Nous nous en servons également pour ramener les veaux dans la stabulation car les vaches vêlent dans un bâtiment de l’autre côté de la route », expliquent les associés du Gaec. Selon les travaux réalisés, de nombreux accessoires sont attelés dessus : godet à céréales, godet multiservice, transpalette ou balayeuse. Guillaume Jehannin a même fabriqué une nacelle à partir d’une ancienne désileuse. « C’est bien pratique pour accéder au toit ou pour changer un néon », annonce l’agriculteur. À l’heure actuelle, avec ses 400 h en 7 mois, le Manitou est l’outil qui fait le plus d’heures sur la ferme. 

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La cabine étroite a demandé un temps d’adaptation.

Un modèle compact

Avec ses 1,49 m de large et son empattement de 2,14 m, le télescopique se faufile partout. « Nous voulions quelque chose qui puisse tourner dans les logettes », déclare le couple. « Nous pouvons le mettre facilement en travers dans le couloir d’alimentation de 4 m ». La cabine, très compacte, a demandé quant à elle un petit temps d’adaptation. « On s’y sentait à l’étroit au début mais on s’y habitue vite. De plus, elle offre une très bonne visibilité ». Sa hauteur de levage de 4 m et sa capacité de 1 500 kg lui permettent également de ranger la paille en pile de 6 bottes. « On ressent un peu la limite de poids à ce moment-là », précise Guillaume Jehannin.

Gagner du temps avec les logettes

Les logettes des vaches laitières sont remplies avec de la sciure de bois provenant d’une scierie locale. « Grâce au bras télescopique, le changement de litière prend environ 30 minutes pour les 3 couloirs », affirment les éleveurs. « À l’époque du chariot élévateur, il fallait faire un tas de sciure et tout reprendre à la pelle. C’était une vraie corvée ».

Un système plus facile à gérer

Depuis 2012, la ferme est équipée de deux robots de traite de la marque GEA. En 2021, au moment du renouvellement des robots, les associés du Gaec décident d’arrêter le pâturage. « Nous sommes sur des terres très séchantes », expliquent-ils. « La gestion des paddocks nous demandait beaucoup de travail. Tout est beaucoup plus facile à gérer désormais ». La ration, composée d’ensilage d’herbe et de maïs, de Proticorn et de maïs épi, est la même toute l’année. En moyenne, les vaches produisent entre 33 et 35 kg de lait par jour.


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