Un statut  pour la paratuberculose et le Caev en élevage caprin

Le bilan de santé élevage s’enrichit de deux nouveaux indicateurs.

16339.hr - Illustration Un statut  pour la paratuberculose et le Caev en élevage caprin

Innoval remet en route ses journées techniques sanitaires caprines, le 22 juin à Loqueltas (56) : l’occasion de présenter les nouveautés concernant le bilan santé des élevages, et en particulier les programmes « paratuberculose » et « Caev ». Suivi de la paratuberculose depuis 6 ans Depuis 6 ans, une analyse de lait de tank, complétée par des prélèvements en automne sur le quai de traite, le filtre et le lactoduc, permet de classifier le statut sanitaire de l’élevage caprin vis-à-vis de la paratuberculose, maladie endémique entraînant un amaigrissement progressif et irréversible de l’animal, non éradicable dans le cheptel. Sur les 69 élevages ayant bénéficié de ce service en 2022, 43 % sont classifiés en situation favorable et 21 % le sont a priori (l’absence de filtre sur le lactoduc rendant le protocole incomplet). « Les prélèvements sont mis en place depuis 6 ans et permettent de fiabiliser les résultats sur la durée. Les résultats longitudinaux permettent d’affirmer la présence de 14 élevages potentiellement indemnes : ces élevages sont à sensibiliser pour qu’ils conservent leur statut s’ils achètent des chevrettes ou des chèvres en lait, pour qu’ils s’approvisionnent dans des élevages sains », avertit François Guillaume, vétérinaire à Innoval. Objectif : conserver le statut indemne lors d’achat de reproducteurs Le Caev est présent dans plus d’un élevage sur 2 Cette action « paratuberculose » à l’origine 100 % bretonne est complétée par un autre indicateur Caev, issu de travaux de l’Omacap et de l’expérience norvégienne dans le cadre de leur programme « Healthier Goats ». « Nous avons mis en place un indicateur sur 2 prélèvements de lait de tank annuels (printemps et automne) permettant d’identifier les éleveurs potentiellement indemnes qui peuvent, s’ils le souhaitent, poursuivre dans le schéma de certification national, représentant une charge financière et opérationnelle conséquente à la charge de l’éleveur, et de préciser pour les autres le taux d’infection dans leur élevage. » Même si…

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