Maraîchage : Des Kits pour semis innovants, durables et 100 % made in breizh 

15168.hr - Illustration Maraîchage : Des Kits pour semis innovants, durables et 100 % made in breizh 
Éric Baudouin dans sa serre près de Guingamp. Après avoir travaillé plus de 20 ans dans l’évènementiel et s’être pris de passion pour les graines anciennes, il vient de démarrer une activité s’adressant potentiellement aux 18 millions de jardiniers français.

Les bonnes idées germent souvent quand on ne s’y attend pas. Passionné de graines anciennes, Éric Baudouin s’est mis en tête de trouver une solution pour limiter ses pertes de semis. Et puis la crise Covid est arrivée… Résultat : la mise sur le marché fin 2022 d’un kit de germination, innovant, réutilisable et 100 % made in Breizh. « Mon premier prototype, je l’ai fabriqué en découpant du plastique avec un couteau à cuir, il n’était pas très solide. Alors, pour le faire évoluer, je me suis formé à la conception 3D. J’ai testé des milliers de graines dans ces prototypes. J’en étais à ma cinquième version quand la crise Covid est arrivée. Arrêt brutal, chômage partiel. Là, je me suis dit : j’obtiens de très bons résultats en semis avec mes kits… Si j’en faisais profiter les jardiniers qui veulent un beau potager ? ». Éric Baudouin, 48 ans, le reconnaît volontiers : il doit beaucoup à la crise sanitaire. Sans elle, il ne se serait sans doute jamais reconverti et lancé dans cette aventure entrepreneuriale semblant promise à un bel avenir. Cela dit, à l’écouter raconter son parcours, on comprend vite que la mise sur le marché de son kit de germination ne doit rien au hasard ou presque. Le lien à la terre « Mon grand-père était éleveur laitier près d’Ancenis. Petit, l’été, j’allais à la ferme, je l’aidais à la traite. Mon lien à la terre vient de là ». Un lien dont il s’éloigne à l’adolescence : « Très tôt, bien avant Windows, je me suis intéressé à l’informatique. Après un bac comptabilité, j’ai intégré une école de commerce avant d’être recruté par une entreprise organisatrice de salons professionnels. Puis j’ai rencontré une Anglaise à Paris, Sonia, et suis parti exercer mon métier en Angleterre au début des années 2000 ». Aucun souci…

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