Une ferme auberge dans un manoir du XVIe

L’histoire familiale se poursuit sur la ferme auberge de Mésauboin où sont aussi proposés des chambres d’hôtes et gîtes. Les visiteurs peuvent y déguster des spécialités culinaires typiques de la région fougeraise. La ferme de Mésauboin se situe en pleine campagne, à 8 km de Fougères. Les vieilles pierres joliment conservées sont mises en valeur dans leur écrin de verdure. Ici le calme règne, juste bousculé par d’agréables chants d’oiseaux. Sur ce site basé dans un ancien manoir datant de la fin du XVIe siècle, Stéphanie Roussel et son mari Yannick Bévan tiennent une ferme-auberge ainsi que des chambres d’hôtes et des gîtes. « Mon grand-père est arrivé ici en 1905 » Mais l’histoire familiale a commencé bien avant eux au Grand Mésauboin. « Mon grand-père est arrivé ici en 1905. Mon père est né ici ainsi que tous ses frères et sœurs », relate Stéphanie Roussel. Ses parents, Marcel et Jeanine Roussel, y ont tenu une exploitation laitière avec des taurillons à côté. « En 1978, ils ont proposé aux propriétaires de racheter le manoir et ces derniers ont accepté. Leur projet était de réaliser de l’accueil à la ferme, à l’image de ce qu’ils avaient découvert lors d’un voyage dans les Vosges. Bonne cuisinière, ma mère s’est dit : Pourquoi pas nous ? ». Au départ, cinq chambres d’hôtes ont pris place dans la bâtisse avec une prestation de table d’hôtes (réservée à ceux qui dorment sur place). Puis la ferme-auberge a suivi assez rapidement ouvrant la restauration à tous. Un gîte insolite dans la chapelle Suite à l’arrêt de l’activité taurillons qui n’était pas rentable, des salles d’accueil ont été créées dans le bâtiment vacant. Des gîtes ont par ailleurs été aménagés dont l’un attire l’attention, situé dans l’ancienne chapelle, remarquable avec ses fenêtres en vitraux et son beau plafond de bois en voûte. « Moi et mes trois sœurs participions à l’activité d’accueil, nous mangions le soir avec les hôtes. J’avais 12 ans quand mes parents ont commencé. Je voyais ma mère s’épanouir dans ce travail couplant l’accueil et la cuisine », se souvient Stéphanie Roussel. Après avoir travaillé dans l’hôtellerie plusieurs années, notamment comme manager, elle a repris l’entreprise de ses parents en 2001 et son mari l’a rejointe par la suite. Aujourd’hui, des poulets, des poules pondeuses, des canards sont élevés sur l’exploitation qui compte 12 ha de SAU avec de la production de céréales. « Nous cultivons un grand potager avec des pommes de terre, des poireaux, des carottes, des courges… Les pommiers nous permettent de confectionner notre cidre et notre jus de pomme. Nous avons des pêchers, des framboisiers, des cassissiers, de la rhubarbe pour les confitures et gelées. » Cuisine du terroir Ces productions sont utilisées dans les délicieux repas proposés à la ferme-auberge. « C’est mon mari le chef cuisinier. » Parmi les plats phares proposés à la carte, figure le poulet à la casse, cuit devant le feu de cheminée dans un récipient cylindrique, « ce qui lui confère un goût subtil de feu de bois. Une spécialité locale. » Le canard mijoté au cidre est un autre mets très apprécié accompagné d’un gratin fougerais par exemple. « C’est un plat typique de la région de Fougères qui contient des pommes de terre et des poireaux cuits au cidre avec de la crème fraîche… Une recette que ma mère avait mise à sa table. » Concernant les denrées non produites sur la ferme (beurre, lait, porc), le couple achète des produits « Bleu-blanc-cœur ». « Nous donnons par ailleurs du lin à nos volailles », détaille Stéphanie Roussel, exigeante sur la qualité. Contact Ferme auberge de Mésauboin ; Adresse : 11 le grand Mésauboin 35133 Billé ; Tél : 02 99 97 61 57 ; Mail : contact@mesauboin.fr ; Site : mesauboin.fr

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