Julien Fournier et Kévin Leroux se sont installés avec la perspective de la fin de carrière de leurs associés posant d’emblée la question de la main-d’œuvre sur une exploitation diversifiée (lait, porc, volaille). En plus du salariat, ils ont choisi la voie de l’automatisation. Fin juin, le Smart Feeding Tour du constructeur Lely consacré à l’automatisation de l’alimentation a fait étape au Gaec des Champs ronds à Trédias. Cette exploitation associe aujourd’hui divers ateliers : 1,8 million de litres de lait, 20 000 pondeuses en volière plein air, 430 places de porc à l’engraissement sur 460 ha… En 2015, quand Julien Fournier et Kévin Leroux ont rejoint l’équipe, ils ont aussitôt voulu sécuriser la structure sur la question de la main-d’œuvre. « Nos installations rapportaient de la surface et 600 000 L de lait supplémentaires à produire… Mais nos trois associés étaient en fin de carrière », racontent-ils. L’un a fait valoir ses droits à la retraite fin 2018, les deux autres fin 2021. [caption id=”attachment_68939″ align=”aligncenter” width=”720″] Julien Fournier et Kévin Leroux, éleveurs à Trédias[/caption] Des robots de traite avant le départ des associés « À notre arrivée en 2015, le matériel de traite était vieillissant. Pour développer le lait tout en soulageant le travail physique, nous avons donc investi dans deux robots et dans une centrale photovoltaïque de 100 kWc pour continuer à diversifier les sources de revenu. » La volaille a été conservée pour son rapport de « temps travail / revenu intéressant ». Tout comme l’atelier porcin. « En fait, chez nous, il n’y aurait plus eu de production laitière sans robotisation », tranche Julien Fournier. En février 2019, le Gaec a d’ailleurs accueilli son 3e automate de traite. Il a été placé en bout de bâtiment et est dédié au tiers du troupeau le plus avancé en lactation. « Ce lot de vaches a accès à 5 ha de prairie environ. S’il…
« Chez nous, sans robotisation, il n’y aurait plus de production laitière »