À Bringolo, les charcutiers de l’EARL Cloarec viennent d’investir le nouvel engraissement de 672 places. Les deux premiers lots livrent des enseignements sur l’élevage avec courettes. Pierre Cloarec a restructuré une partie de son élevage de 520 truies. Désormais tous les porcelets sont élevés sur le site de naissage, dans deux post-sevrages, dont un de 1 280 places, flambant neuf. Avant la construction, une partie du PS était en façonnage et des laitons étaient vendus. En parallèle, un nouvel engraissement complète un atelier qui compte aujourd’hui 5 000 places, réparties sur 3 sites. Le bâtiment, tout en longueur (13 m x 82 m), fait la part belle au bien-être animal. « Je m’engage prudemment sur cette voie », indique le jeune éleveur, assuré d’avoir quelques centimes en plus du kilo vendu. Il en faudra pour amortir un atelier qui revient, avec le terrassement et la fosse, à 680 € la place. « J’estime le surcoût à 9 ct par kilo de porc, sur 12 ans ». [caption id=”attachment_63485″ align=”aligncenter” width=”720″] Surface de case modulable dans la zone chaude.[/caption] 22° C en zone chaude Les 32 cases de 21 porcs (2,5 m x 11 m) comptent chacune trois zones de vie. A l’intérieur, la zone chaude est une véritable coque isolée (dalle, murs et plafond) avec une entrée d’air régulée en façade, en hauteur, et une extraction haute, sous faîtage. Cette zone est légèrement paillée. Une fine couche de copeau de bois est épandue à l’entrée des porcelets de 27 kg. Après deux semaines, la paille prend le relais. Le volume est insignifiant : une poignée quotidienne par case. « Les 15 premiers jours sont déterminants pour la propreté de cet espace », précise l’éleveur. « Il faut racler s’ils y défèquent ». Pour éviter le problème la surface de cette zone est adaptable, selon le poids des…
Un engraissement en mode alternatif