Invité sur une ferme laitière de Surzur, le préfet a assuré aux JA que les services de l’État feraient tout pour contrôler le respect de la loi Égalim 2, censée redorer les prix. « Ce n’est pas parce qu’il y a une crise que je suis devant vous », a tenu à rappeler Joël Mathurin, préfet du Morbihan, aux nombreux JA présents mercredi dernier chez un couple de jeunes agriculteurs de Surzur. « Je souhaite un dialogue au long cours, constructif ». Face aux inquiétudes des jeunes sur l’application réelle de la loi Égalim 2, il a assuré que des contrôles seraient effectués par les services de l’État pour le respect d’une loi qui « rétablit un rapport de force, un équilibre dans les transactions, une transparence ». Il s’est réjoui de la contractualisation, « qu’il faudra sans doute ajuster, mais qui constitue un dialogue dans le temps ». Il a promis une analyse des méthodes d’achat des responsables de la restauration hors domicile qui importent beaucoup de denrées agricoles. « Là aussi, il faut encourager un dialogue local ». Travaux de voirie Le préfet considère que les agriculteurs ont fait leur part pour abaisser le coût du panier de la ménagère. « On ne pourra pas descendre en dessous des 17 € de dépenses alimentaires pour 100 € d’achat des ménages ». Les JA lui ont rappelé les trop lourdes charges qui grèvent la rentabilité des exploitations. Ils se sont plaints également de la défiance de leurs concitoyens envers leurs pratiques (épandages, pulvérisations…) et ont évoqué la problématique des voiries, citant des exemples concrets dans le département. « Les aménagements dans les bourgs entravent le passage de nos engins agricoles. On nous oublie trop souvent ». Des travaux seront entrepris, à ce sujet, avec l’association des maires des communes rurales du Morbihan….

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