c10028.hr - Illustration La grippe aviaire menace le plein air
Une centaine de participants se sont rendus à la manifestation devant la préfecture, à Quimper.

La grippe aviaire menace le plein air

L’UDSEA-Confédération paysanne demande des dérogations pour garder en extérieur les animaux en cas de risque de grippe aviaire.

Les 2 arrêtés publiés par l’État pour faire face aux risques liés à la grippe aviaire ne passent pas pour les éleveurs d’animaux en plein air de la Confédération paysanne. « La claustration des volailles et des palmipèdes ne pourra plus obtenir de dérogation, c’est la fin de l’élevage plein air », déplore Christophe Sammiez, secrétaire de l’UDSEA-Confédération paysanne du Finistère. « Ce sont des contraintes d’élevages industriels qui ne nous concernent pas. On ne peut pas considérer des élevages de 200 volailles comme ceux de plus de 10 000 ».
Le syndicat espère faire entendre sa voix en expliquant que « c’est bel et bien l’avifaune qui amène le virus, mais c’est le transport qui le propage. Généralement, les volailles élevées en plein air sont vendues en direct, il n’y a pas de flux avec les autres foyers. De plus, nous utilisons des races rustiques, plus résistantes ». Pour faire entendre leurs revendications, adhérents et sympathisants de la cause se sont retrouvés devant la préfecture de Quimper, la semaine dernière.

Rentrer les animaux en bâtiment « engendrera d’autres problèmes de bien-être animal, comme du picage ou davantage de maladies. De plus, tout le monde ne peut pas claustrer faute de bâtiment existant, il y aura aussi des problèmes alimentaires : en plein air, le sol est une source importante de nourriture ». Ces arrêtés plongent les éleveurs concernés « dans la souffrance, certains sont catastrophés ». Le syndicat demande qu’il y ait une prise en compte des spécificités régionales.


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