10091.hr - Illustration Donner de la visibilité aux producteurs
Jean-Luc Poder, à gauche, en compagnie de Catherine Pierzo et de Patrick Cabioch, respectivement directrice et président de BioBreizh, lors de la signature de la convention.

Donner de la visibilité aux producteurs

BioBreizh et la SARL Poder ont signé une convention de mise en marché qui scelle 24 années de bonne collaboration.

« Il est important de donner de la visibilité aux producteurs, avec un bon équilibre entre l’offre et la demande. Cette stabilité est vertueuse pour eux comme pour nous », résume Jean-Luc Poder, fondateur de la SARL du même nom et spécialisée dans le domaine des fruits et légumes biologiques. L’expéditeur travaille depuis 24 ans avec la coopérative BioBreizh, basée à Landivisiau. Une convention de mise en marché vient d’être signée pour asseoir davantage cette bonne entente et faire coïncider production et besoins des clients. « Nous sommes capables d’identifier ces besoins et de les porter à la coopérative », explique le responsable. De son côté, Biobreizh adapte la production des fermes adhérentes, « nos producteurs s’accordent pour gérer les pics. Les ¾ des producteurs ont adopté l’outil extranet pour annoncer leur volume à la coopérative. En cas de pénurie, l’expéditeur peut se tourner vers d’autres fournisseurs », fait observer Catherine Pierzo, directrice de BioBreizh. Une mécanique bien huilée qui fonctionne, « je n’ai jamais détruit de marchandise en
10 ans, c’est fiable », souligne Patrick Cabioch, président de la structure.

Un large panel

Les 85 adhérents de la coopérative principalement situés en Léon et Trégor « sont friands de semences paysannes, nous avons du coup un panel large de fruits et légumes. Nos débouchés ont été modifiés depuis 20 ans : l’export représentait 40 % des volumes en 2000. Aujourd’hui, 90 % de la production reste en France », note Yoann Morin, président.
Les responsables se félicitent d’une moyenne d’âge jeune chez leurs producteurs, « quand les parents partent à la retraite, les enfants reprennent la suite, l’outil est transmissible ». Et Jean-Luc Poder d’ajouter en guise de conclusion, « c’est que le métier fait sens ». 


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