Le printemps froid et sec avait fait craindre le pire. La pousse de l’herbe était en berne et les semis de maïs étaient retardés. Les conditions météorologiques estivales ont redonné le sourire aux éleveurs, surtout dans le sud du département, peu habitué à une telle pluviométrie à cette période. Les fourrages en ont bénéficié. « Nous avons semé le maïs dans des conditions sèches », indiquait Patrice Guiguian, lors des Rencontres matières sèches d’Innoval, la semaine dernière à Berric. « Ensuite les conditions ont été optimales. C’est certainement l’une des meilleures années. Je pense que, dans mes parcelles, le rendement sera proche de 14 tonnes de matière sèche par hectare ». Un volume rarement atteint dans cette zone sèchante. Les parcelles sont également homogènes sur l’ensemble de la région. Cette année, il n’est pas rare de voir deux bons épis sur le même plant. Les deux poupées ont été pollinisées au même moment ce qui est rarement le cas. Dès ce weekend Les analyses ont été réalisées le 3 septembre à Berric. Les taux de matière sèche étaient, en moyenne, de 26-27 %. Les très belles journées ensoleillées des jours suivant ont permis de gagner rapidement en maturité (au moins un point par jour). En théorie, à cette période de l’année, le gain est de 3 points de matière sèche par semaine. Les premiers ensilages débuteront ce weekend. La majorité des récoltes est programmée vers la mi-septembre dans la zone….

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