dd7916.hr - Illustration Sur la route, pas de surcharge lors de l’épandage
La tonne de transfert Fliegl assure la recharge du caisson tampon de 40 m3, pour l’épandage sans tonne, permettant une organisation intéressante en début de saison.

Sur la route, pas de surcharge lors de l’épandage

L’ETA Bretagne épandage a investi dans une tonne de transfert, pour ravitailler les chantiers d’épandage.

L’ETA Bretagne épandage, à Saint-Julien-de-Vouvantes (44), est équipée de 3 tonnes de 25 000 L. Ces dernières, pleines, tractées par un tracteur de 15 t, représentent une charge de 60 t sur la route. Alors pour se mettre en phase avec la réglementation, elle vient d’investir dans une tonne à lisier de transfert Fliegl, d’une capacité de 29 000 L, qui perce sur le marché français depuis 6 mois. Conçu en polyester, c’est avant tout un véhicule routier, le savoir-faire de ce constructeur allemand. Il ne pèse que 7,9 tonnes à vide et nécessite moins de puissance en traction (220 à 250 cv).

[caption id=”attachment_53121″ align=”aligncenter” width=”720″]dd7917.hr Un bras de pompage cône permet de remplir la citerne de transfert en 5-6 minutes.[/caption]

Ravitailler au champ

« Dorénavant, avec un tracteur de 250 cv et cette cuve de transfert, je ne dépasse pas les 44 tonnes à plein sur la route. Et la conduite est très agréable avec la suspension de flèche hydraulique et le train roulant sur suspension pneumatique », témoigne un des chauffeurs de l’ETA. Et, sur leur secteur, la largeur de 2,55 m hors tout est aussi très appréciable sur des petites routes… À cela, il apprécie également les essieux directionnels forcés qui facilitent les manœuvres. 

Utilisée depuis 3 semaines

L’épandage a démarré depuis 3 semaines : le chantier sans tonne, pour une moindre empreinte au sol, est ainsi alimenté avec un caisson tampon de 40 m3, rechargé par un bras de transfert orientable de 6 m de long de cette citerne Road X Polyline 29 000 L. Ce bras est piloté proportionnellement par un joystick et sa manœuvre est sécurisée par une caméra en bout de bras. 
« Cela nous permet sur blé, d’épandre actuellement 110 à 120 m3 d’effluents par heure, issus d’une usine de méthanisation », précise le salarié de l’ETA. Une pompe à lobe de 6 000 L/min permet en effet d’assurer une reprise des produits épais et en profondeur.


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