sans titre 13 - Illustration Le robot aspirateur de lisier fait gagner du temps au quotidien
Le robot aspirateur de lisier a permis de gagner en souplesse de travail en enlevant la contrainte quotidienne du raclage.

Le robot aspirateur de lisier fait gagner du temps au quotidien

Fini la corvée de raclage quotidienne avec le tracteur grâce au robot aspirateur de lisier. Les vaches ont gagné en sérénité puisqu’elles ne sont plus manipulées et la fréquence au robot de traite a augmenté. 

Ludovic Briant est aujourd’hui en Gaec avec ses parents et sa sœur en production laitière et porcine sur les communes de Milizac et Brélès (29). À la base, c’était un Gaec avec 7 associés jusqu’en 2017 qui est l’année de la dissolution à l’amiable de la société. « Nous avons alors réhabilité le site laitier situé à Brélès qui était dédié aux génisses et nous y avons transféré un robot de traite », indique l’éleveur. Quelques travaux ont été réalisés dans le bâtiment et une fosse extérieure a été construite en prévision de l’installation de racleurs.

[caption id=”attachment_53804″ align=”alignright” width=”321″]sans titre 1 Ludovic Briant sur l’exploitation laitière du Gaec située à Brélès.[/caption]

Le robot plutôt que les racleurs

Avec une soixantaine de vaches de race Pie Rouge en production pour 600 000 litres de lait à l’année, l’idée de départ des associés était qu’une personne seule puisse assurer le travail d’astreinte sur ce site la semaine ainsi que le week-end. « Le raclage avec le tracteur me prenait 2 heures par jour l’hiver avec l’obligation de manipuler les vaches car il fallait les bloquer d’un côté puis de l’autre pour racler le lisier. À cette époque, nous étions très touchés par la dermatite », rappelle Ludovic Briant.
Au moment où l’investissement dans un système de racleurs se profile, Lely annonce la sortie de son robot aspirateur de lisier. « Je n’étais pas serein à l’idée de laisser fonctionner des racleurs lorsque je ne suis pas présent sur l’élevage, c’est pour cela que j’ai été séduit par la solution robot qui est un système plus sécurisant pour les animaux. Le racleur pousse une grande quantité de lisier venant souiller les pattes des vaches qui l’enjambent ce qui n’est pas idéal lorsque l’on a déjà des problèmes de dermatites », constate l’éleveur.

[caption id=”attachment_53806″ align=”aligncenter” width=”720″]sans titre 2 Le coût alimentaire a baissé de 5 €/1 000 L après l’installation du repousse-fourrage.[/caption]

Une organisation du travail plus souple

Le coût des racleurs et des travaux nécessaires était équivalent au montant de 25 000 € à investir pour le robot aspirateur de lisier au moment de la commande fin 2017, ce qui termine de convaincre les associés du Gaec des Rubis. « Après la mise en service du robot en août 2019, j’ai surtout gagné en souplesse dans l’organisation de mon travail. Nous avions un robot de traite mais nous étions obligés de nous imposer un rythme de travail car il fallait commencer et terminer la journée par le raclage. »
Les laitières ont gagné en sérénité car elles ne sont plus manipulées quotidiennement. Elles sont moins stressées car elles n’ont plus le bruit du vieux tracteur lors du raclage du lisier. Il n’y a plus d’arrêt au niveau du robot de traite comme lorsqu’il fallait les bloquer au moment du raclage. Les éleveurs ont mis en place un pédiluve extérieur pour les laitières lorsqu’elles sortent au pâturage. Depuis l’installation du robot aspirateur de lisier et du pédiluve, ils n’ont plus de dermatite sur les vaches en première lactation. « L’aspirateur de lisier, le pédiluve et le repousse-fourrage nous ont permis de gagner en fréquentation au robot de traite et en production. »

Un robot repousse-fourrage en location

Les éleveurs constataient un problème de disponibilité de la ration la nuit en période d’affouragement d’avril à octobre. Cela engendrait une mauvaise valorisation de la ration et un plafonnement de la production. « Nous avons décidé d’installer un robot repousse-fourrage et nous avons opté pour une location de 2 ans afin de l’essayer sans s’engager. À la fin des 2 ans, nous pourrons l’acheter et alors nos loyers de 230 €/mois seront déduits du prix de base annoncé de 15 000 €. » Après sa mise en route, la moyenne de production est passée de 8 000 à 8 500 L/VL/lactation. « Nous avons aussi constaté une augmentation de la fréquentation au robot de traite et le coût alimentaire est passé de 85 à 80 €/1 000 L. » De plus, avec une ration poussée 10 fois par jour, les vaches sollicitent moins le bout des onglons car elles n’ont pas besoin d’aller chercher plus loin le fourrage.


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