La centrale d’achat des Cuma casse les prix

Les fédérations de Cuma viennent de créer une centrale d’achat pour peser sur le prix du matériel. Les premiers résultats interpellent : – 20% sur les plateaux fourragers.

Elle se nomme Cama Cuma. La centrale d’achat nationale, créée en septembre dernier, affiche des premiers résultats étonnants. 45 plateaux fourragers ont été achetés à un prix inférieur de 20 % aux prix habituellement pratiqués. 150 télescopiques ont été loués (longue durée) à des tarifs construits en fonction du volume d’heures d’utilisation et du nombre d’années. « Par exemple, pour une contractualisation à 800 heures, le prix est de 15 €/heure, hors carburant (assurance, garantie, pneus, entretien, service après-vente compris). Il est de 12,50 €/heure pour 1 000 heures contractualisées. La Cuma choisit en fonction de ses besoins en partant d’un minimum de 400 heures (à 24 €/heure) », se félicite Cédric Le Floch, président de la fédération du Morbihan et l’un des initiateurs de la démarche. Du « clé en main » pour les adhérents. Le troisième appel d’offres, pour des bennes a échoué : « Nous n’avons pas obtenu le prix que nous souhaitions ». Partie remise, pour d’autres matériels, tant l’opération a de quoi séduire les adhérents des coopératives.

Structure légère

Seules les fédérations de proximité adhérentes au réseau peuvent prendre des parts sociales dans Cama Cuma et ainsi permettre à leurs coopératives adhérentes d’avoir accès aux offres de matériels. La grande majorité des fédérations du nord de la France y adhèrent (dont celles de Bretagne). Les adhérents de ces Cuma peuvent également bénéficier de cette centrale, à titre individuel. La structure est légère. Les présidents se sont beaucoup investis depuis la décision de créer la société il y a un an. Seul le directeur de la fédération des Pays de Loire est mis à disposition, à temps partiel. « Ce type d’opération bénéficie à toute la profession par effet d’entraînement », estime Cédric Le Floch, bien décidé à enfoncer le clou. Avec leurs 500 millions d’euros d’investissement annuels, les Cuma représentent 10 % du marché du machinisme agricole en France.

Vers une union des fédérations de Cuma bretonne

Les trois fédérations de Cuma bretonnes (29, 56 et Ille d’Armor) mutualiseront leur budget et leurs compétences à l’horizon 2022. La baisse de soutien financier de la part de la Chambre d’agriculture régionale oblige ces structures à trouver de nouvelles solutions de fonctionnement.


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