- Illustration Le Coco écossé complète la gamme
Gérard Le Meur, à gauche, a passé la main à la présidence du syndicat de défense du Coco de Paimpol à Hubert Jacob, au centre, ici en présence de Maurice Goarin, 1er président du syndicat.

Le Coco écossé complète la gamme

L’assemblée générale du syndicat de défense du Coco de Paimpol a été l’occasion de faire le point sur un nouveau conditionnement, avec les haricots déjà écossés.

C’est une petite révolution qui a marqué la dernière campagne du Coco de Paimpol, avec l’entrée à la gamme de haricots écossés présentés en barquettes de 220 g. « Nous avons commencé petit, nous allons passer à la vitesse supérieure », se réjouit Hervé Guézou, producteur et responsable de la section haricot à l’UCPT. Les retours satisfaisants encouragent ce nouveau conditionnement : « C’est la logistique qui reste encore à régler », estime le responsable. Ces haricots blancs sont frais ; la date limite de consommation n’excède pas les 10 jours. La surgélation est alors une autre piste envisagée par le syndicat du haricot AOP, là aussi avec des premiers bons retours.

Travailler sur le cahier des charges

Le cahier des charges de l’AOP Coco de Paimpol impose une vente de ces légumes frais en gousse. La barquette de haricots écossés ne dispose donc pas de la mention de l’appellation d’origine, mais est estampillée « Issus de Coco de Paimpol AOP ». Le syndicat travaille sur le sujet, afin de modifier ce cahier des charges. « Des choses sont possibles », indique Hubert Jacob, nouvellement élu à la présidence du syndicat, « comme l’ont fait les producteurs de figues de Solliès ». Ce fruit du Var (83) peut être commercialisé surgelé, tout en portant le logo AOP.
Côté production, 76 ha supplémentaires ont été semés en 2019. En parallèle, « la main-d’œuvre diminue et nous avons perdu 184 producteurs en 10 ans », chiffre Gérard Le Meur, président du syndicat.

Dégâts d’insectes

À cela s’ajoute les attaques de mouche sitôt les semis réalisés, engendrant beaucoup de casse dans les cultures. « Ces dégâts d’insectes se retrouvent à la récolte, avec des trous dans la production. Certains lundis, nous n’avions que 50 t de produit dans les stations de conditionnement », commente Hubert Jacob. Cette campagne en flux tendu a tout de même eu l’avantage de proposer aux clients des légumes de qualité, avec très peu de retour des consommateurs concernant des haricots pourris ou germés. Au final, les quantités récoltées atteignent 5285 t, avec un rendement moyen à la parcelle d’un peu moins de 6 t.


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