Le Coco de Paimpol a sa fête

concours-plumage-coco-paimpol - Illustration Le Coco de Paimpol a sa fête
La fête du Coco de Paimpol qui change d’endroit à chaque édition tous les 2 ans sera cette année associée à la fête de la moisson. Le rendez-vous est fixé au 7 août au château de la Roche-Jagu, à Ploézal.

La fête du Coco de Paimpol qui se déroule tous les deux ans sera cette année au château de la Roche-Jagu à Ploézal, dimanche 7 août. « Nous avons souhaité nous associer à la fête de la moisson qui se passe à cet endroit tous les ans. C’est l’occasion de réunir sur un même site nos 2 événements  pour innover un peu », déclare Gérard Le Meur, président du syndicat de défense du Coco de Paimpol. La fête n’a pas vocation à rester sur Paimpol puisque le haricot avec une gousse jaune marbrée de violet est récolté sur 85 communes.  

Infos pratiques >> Le 7 août à partir de 11 h 30. Entrée gratuite. Restauration sur place. Animations : contes, défilé des confréries, dégustations, concours de plumage-écossage, jeux, vente de légumes, battage à l’ancienne…

[caption id=”attachment_21034″ align=”aligncenter” width=”600″]aDe g. à dr. : Pierre Le Goff, président de la caisse locale du Crédit Agricole de Paimpol ; Corinne Le Roy, pôle professionnel du Crédit Agricole de Paimpol ; Claudine Monjaret, présidente de la fête de la moisson ; Gérard Le Meur, président du syndicat de défense du Coco de Paimpol De g. à dr. : Pierre Le Goff, président de la caisse locale du Crédit Agricole de Paimpol ; Corinne Le Roy, pôle professionnel du Crédit Agricole de Paimpol ; Claudine Monjaret, présidente de la fête de la moisson ; Gérard Le Meur, président du syndicat de défense du Coco de Paimpol[/caption]

Concours de plumage-écossage

Gérard Le Meur remercie le Crédit Agricole qui accompagne financièrement la fête depuis ses débuts. « Nous n’avons pas d’aide financière en dehors de celle-ci, celle de nos organisations de producteurs et l’aide de la communauté de communes. » La journée débutera à 11 h 30 par la fête de la moisson et les battages à l’ancienne. À 14 h, le départ de la fête du Coco de Paimpol sera donné avec le défilé de différentes confréries présentes dont celle du Coco de Paimpol. « Un crieur sera sur le site pour annoncer les événements. »

Le concours de plumage de Coco aura lieu vers 15 h. « 10 volontaires vont y participer. Le but est d’enlever les gousses de la plante entière le plus rapidement possible. Le gagnant sera celui qui aura récolté la plus grande quantité dans le temps imparti », explique Gérard Le Meur. Il faut rappeler que ce légume de qualité est récolté à la main par du personnel rémunéré à la tâche (0,45 €/kg récolté), c’est donc important d’être rapide et efficace.

Des dégustations gratuites

Les enfants auront aussi leur concours, celui de l’écossage, étape ultime avant de pouvoir commencer à cuisiner le Coco. « Des cadeaux sont déjà prêts pour les gagnants. » Toute l’après-midi, des dégustations de préparations à base de Coco seront proposées gratuitement aux visiteurs par le groupe cuisine de l’UCPT. « Un food-truck sera aussi sur place, il revisitera le Coco de Paimpol à sa façon et fera déguster sa création. » Un stand consacré à la vente de légumes produits localement sera aussi sur le site de la fête. Enfin, la journée sera ponctuée par l’intronisation de 2 à 3 personnes au sein de la confrérie du Coco de Paimpol.

1 000 ha de Coco de Paimpol sur la zone de l’AOC

Cette année, c’est autour de 1 000 ha de coco qui ont été semés sur la zone de l’AOC. « Une légère baisse par rapport à l’an dernier », assure Gérard Le Meur. La récolte des premiers Coco de Paimpol cultivés sous abris a démarré il y a deux mois. Mais la saison a réellement commencé depuis trois semaines. « Jeudi de la semaine dernière nous avons mis sur le marché au cadran 40 tonnes de Coco qui sont parties au prix de 1,44 €/kg. Le coup de chaleur de mardi 19 juillet a fait du mal à la culture. Les parcelles exposées sud ont subi de gros dégâts. Une partie du feuillage a brûlé, faisant même croire à une attaque de maladie ou à un coup de gel. Cela a eu des conséquences sur les rendements des parcelles récoltées depuis le coup de chaleur », conclut Gérard Le Meur.


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