Récompenser et motiver ses salariés

La reconnaissance professionnelle se traduit souvent par une augmentation de salaire, mais il faut savoir que d’autres avantages et dispositifs parfois moins coûteux pour l’employeur peuvent être également très appréciés des salariés. En matière de rémunération, l’employeur jouit d’une grande liberté dans la fixation et l’évolution du salaire. Mais, en fonction du marché du travail, il n’a pas la même attitude. En effet, devant un marché tendu, c’est plutôt le salarié qui sera en position de force et imposera sa rémunération. Néanmoins, il existe des règles incontournables qui sont celles du Code du travail et des conventions collectives. Les employeurs doivent mener une approche individuelle et collective des rémunérations. Individuellement, le salaire de base rémunère des compétences : à ce titre, il convient de prendre le temps nécessaire à établir une fiche de poste. Les primes peuvent être accordées pour récompenser la performance du salarié : commission sur le chiffre d’affaires réalisé ou prime liée à la quantité de fruits récoltés ou de pieds de vignes taillés. L’objectif est de motiver et fidéliser les talents, récompenser le travail et l’investissement du collaborateur, reconnaître les efforts fournis, les prises d’initiative et le goût du travail bien fait. Collectivement, l’employeur peut également proposer d'autres avantages telles la mise en place de la prévoyance (indemnité complémentaire en cas de maladie ou d’invalidité, des prestations rente au conjoint ou aux enfants, des capitaux décès), une prise en charge des complémentaires santé au-delà des dispositions légales, des dispositifs de retraite supplémentaires ou encore d’épargne salariale. Il convient d’être proactif dans l’approche des rémunérations de ses salariés. Le B.A.-ba consiste à analyser le bassin d’emploi mais aussi la convention collective applicable à son entreprise. Certes, le dirigeant ne peut pas payer en dessous du Smic ou du minimum conventionnel, mais les accords collectifs prévoient des avantages que les employeurs ne mettent pas toujours en avant. Par exemple, ils peuvent prévoir une prime de treizième mois, une prime vendange, une prime de rendement ou d’ancienneté. Ils peuvent prendre en charge des frais tels que des indemnités de panier ou une indemnité de salissure. Enfin, les majorations de salaire prévues pour les jours fériés, les dimanches et le travail de nuit peuvent également être un levier de rémunération. Revalorisation salariale Les employeurs n’ont pas toujours la possibilité d’accorder les augmentations de salaires qu’ils voudraient donner à leurs salariés, le montant des charges patronales étant parfois un frein. Dans ce cas, il existe des dispositifs plus classiques qui bénéficient d’exonérations sociales et fiscales. Ainsi, les employeurs peuvent attribuer des bons d’achat, jusqu’à 169 euros par événement prévu dans le Code du travail (Noël, naissance…) mais aussi des chèques culture, des chèques lire, des chèques vacances, des tickets-restaurants, et/ou participer aux frais de transport.

Récompenser et motiver ses salariés

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