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Préparation au vêlage des allaitantes

« Le meilleur veau est celui qui nait seul et va téter seul », rappelle Raymond Barré, de la Chambre d’agriculture dans une note technique élaborée suite une formation co-animée par Kévin Le Roux, vétérinaire. La génétique joue son rôle mais l’alimentation intervient aussi. L’idée ici est d’éviter les gros veaux de plus de 55 kg qui nécessitent des interventions (sans compter le risque de mortalité). C’est pourquoi l’Inra conseille une reprise de poids et d’état corporel des vaches avant le 6e mois de gestation (état 3 à 3,5) et un maintien de celui-ci jusqu’au vêlage. La ration de fin de gestation sera limitée aux besoins, autour de 7-8 UFL et 600 gr de PDI par jour par vache (Normes Inra 2007 à adapter selon le poids, la race, la période de vêlage et l’état corporel) de façon à ce que l’alimentation ne profite pas trop au veau.

Pour des types tardifs (orientation de sélection très fréquente en Bretagne), et les vaches dont la reprise d’état n’est pas faite, on augmente les apports à 8-9 UFL et 800-900 gr de PDI par jour. En pratique, il faut éviter les fins de gestation avec de l’herbe pâturée (jeunes semis, herbe de qualité) et les rations à base de maïs ensilage non maîtrisées en quantité, car pour le coup les consommations peuvent dépasser assez largement les besoins. Un fond de maïs ensilage ne nuit pas. Il permet aussi de faire les transitions avec les rations de lactation. Le plan d’alimentation est à faire en connaissance de cause, c’est-à-dire avec des analyses de fourrages à l’appui et des pesées de rations.

Source : Flash Info, Résagri – novembre 2019


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