- Illustration Le lit de désherbage au chevet des cultures
Le Bed-Weeder est utilisé chez Hélène et Loïc Berthevas, ici dans une parcelle de fenouil. L’opérateur a les mains libres pour différents travaux.

Le lit de désherbage au chevet des cultures

La société Marechal propose le Bed-Weeder, outil qui réduit la pénibilité dans les cultures, pour des actions de plantation, désherbage ou de récolte.

Les 3 opérateurs progressent confortablement dans la parcelle. Allongés sur le Bed-Weeder de chez Marechal, les utilisateurs ont les deux bras libérés pour réaliser diverses tâches en cultures légumières. Que ce soit pour la plantation, le désherbage ou la récolte, la pénibilité est fortement réduite. Installés en 1987 à Saint-Pol-de-Léon (29), Loïc et Hélène Berthevas ont orienté leur ferme légumière en agriculture biologique en 1998. Sur ces 14 ha de SAU, Loïc Berthevas se souvient que « nous étions très souvent à genoux ». Équipé d’un Bed-Weeder, l’agriculteur apprécie la posture au champ dès que des travaux sont à réaliser.

[caption id=”attachment_41931″ align=”aligncenter” width=”720″] La machine peut être orientée par les pieds, grâce à ces 2 pédales.[/caption]

Motorisation électrique

Le « lit de désherbage » est propulsé par des moteurs électriques, silencieux. Des panneaux solaires rechargent les batteries et font également office d’écran protecteur. « En condition sans soleil, les batteries sont capables de fournir de l’énergie durant 9 heures », chiffre François Rycklewski, représentant la société fabricante établie dans le Nord (59).

Et le Bed-Weeder s’utilise aussi pour la traction : « Pour les plantations d’oignon, nous positionnons une remorque à l’arrière de l’engin pour embarquer des plaques de plants », fait remarquer Loïc Berthevas. « C’est une machine qui a du couple », ajoute François Rycklewski, « Certains producteurs tractent des cuves d’eau de 3 m3 pour une irrigation avant désherbage de carottes ». La terre est alors plus meuble, les adventices plus faciles à arracher. Cette machine a été conçue pour répondre à la demande de producteurs d’oignons biologiques de la région de Valenciennes (59), qui irriguent leurs cultures à raison de 30 mm avant de désherber. Les chenilles offrent une bonne traction, même en conditions humides, de pente ou de dévers.

Sur radis, le rendement des opérateurs est « phénoménal. La position allongée permet d’avoir ses deux mains de disponibles, le rendement est vraiment augmenté. Quand on travaille avec un genou à terre, on ne peut pas utiliser de la même façon ses deux mains », rappelle François Rycklewski. Chez Hélène et Loïc Berthevas, le lit de désherbage est utilisé pour la plantation et le sarclage des oignons, l’arrachage après que les cultures ont été soulevées, « quand la terre est trop dure ». Pour diriger l’outil, l’utilisateur a le choix entre une commande manuelle facilement accessible à l’avant, ou des commandes actionnées par les pieds. Le Bed-Weeder s’utilise sur toutes cultures, il est disponible au tarif de 21 800 € hors taxes.


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