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L’agriculture, principale cause du déclin de la biodiversité, selon l’Ipbes

Le «changement d’usage des sols», principalement lié à «l’expansion de l’agriculture», qui «se fait au détriment des milieux naturels», est le «principal facteur» de chute de biodiversité dans le monde, selon les conclusions, présentées le 6 mai, du «Giec de la biodiversité», l’Ipbes, qui se réunissait à Paris durant toute la semaine dernière. Selon ce rapport, sur lequel ont travaillé près de 150 experts internationaux pendant trois ans, près «d’un million d’espèces animales et végétales» sont menacées de disparition dans «les prochaines décennies». Un «résumé pour décideurs», issu d’un compromis politique, a été adopté par les 132 pays membre de la plateforme. Il servira de base de travail pour les négociations du sommet de Kunming, en Chine, qui aura lieu en décembre 2020.

Macron annonce une série de mesures

Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures pour la biodiversité, après avoir reçu à l’Élysée plusieurs experts de l’Onu venus lui présenter le rapport de l’Ipbes. Le président de la République a notamment appelé à «aller plus loin» dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, grâce à des «actions à l’école» dans les «territoires» et à destination des «restaurateurs et des distributeurs». Sur la protection des sols, le président de la République affirme avoir demandé «un bilan pour se fixer des objectifs de lutte contre l’artificialisation», et souhaite une «réhabilitation des 20 à 25% de sols agricoles dégradés par l’utilisation passée de phytosanitaires».


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