L’apprenti devient tuteur

Florian Clolus est comptable à l’antenne de Plouaret (22) au Cerfrance Côtes d’Armor depuis l’obtention de sa licence professionnelle en 2014. - Illustration L’apprenti devient tuteur
Florian Clolus est comptable à l’antenne de Plouaret (22) au Cerfrance Côtes d’Armor depuis l’obtention de sa licence professionnelle en 2014.
En quatre ans, Florian Clolus est passé du statut d’apprenti à celui de tuteur. Il s’épanouit avec les responsabilités qui lui sont régulièrement proposées dans son poste de comptable au Cerfrance.

« La Licence pro Conseil en management des entreprises agricoles (MEA) m’a permis d’atteindre un diplôme de niveau bac+3 et d’acquérir des connaissances agricoles, après un BTS de comptabilité générale », analyse Florian Clolus, qui a intégré la formation en alternance en septembre 2013 au Cerfrance Côtes d’Armor. Une entreprise, dans laquelle il a été embauché comme assistant comptable à l’issue de la formation et dans laquelle il s’épanouit depuis.

En évolution permanente

« Deux ans après, j’étais responsable de quelques dossiers tout en continuant à venir aider en appoint mes collègues. Puis l’année suivante, j’étais à temps plein sur un portefeuille de clients, c’est-à-dire en totale autonomie. Avec les départs en retraite, chaque alternant peut évoluer à sa vitesse, des postes se libèrent… » Dorénavant, c’est lui qui demande de l’aide à son… alternant. Car depuis un an, ce jeune comptable de 28 ans est passé maître d’apprentissage, tuteur d’un jeune en BTS en comptabilité. « C’est une belle expérience, on se réassure sur ses acquis, cela aide à prendre confiance. »

De la formation en continue

« La formation que j’ai suivie était très pratique et professionnelle, avec des intervenants de centres de gestion, de banques, de conseillers techniques ou environnementaux. Et elle contient aussi des aspects plus théoriques sur la communication, le comportement face aux clients mais qui deviennent vite pratiques par des jeux de rôles, des mises en situation de restitution de résultats comptables par exemple qui nous préparent à notre futur métier… ». Des notions qu’il utilise aujourd’hui au quotidien. « C’est une année de transition qui prépare bien à la vie active », synthétise-t-il. La formation a été complétée par l’intégration d’un ‘cycle jeune’, formation intra-entreprise destinée aux nouveaux arrivants à Cerfrance. Sans oublier le soutien du tuteur qui répond aux questions et réassure le travail réalisé en apportant un double regard sur les conseils apportés aux adhérents. « C’est un bon entraînement au travail de groupe. »

Former des conseillers agricoles

« Même si Le BTS Acse, le BTS PA ou PV, l’horticulture… constituent les profils de candidats “fléchés” vers la Licence pro MEA, nous avons aussi des étudiants, issus du monde agricole, qui sortent d’une formation plus générale (BTS MUC, Licence 2 économie-gestion…) qui se destinent plus aux métiers de conseillers agricoles en milieu bancaire ou assurance », précise Stéphanie Laurent, responsable des Licences pro à l’antenne de Guingamp de l’Université catholique de l’Ouest.

Nous recrutons des alternants

La Licence professionnelle a cet avantage d’allier théorie à la pratique avec la mise en œuvre opérationnelle des acquis en entreprise. Cela donne du sens aux étudiants. Pour nous, employeur, cette année de formation permet de former un futur collaborateur aux pratiques de l’entreprise, dans le but de l’embaucher après l’obtention du diplôme. C’est un investissement : nous misons sur des candidats qui seront des piliers de conseil pour nos adhérents d’ici 3/4 ans. Agnès Cadiou, DRH Cerfrance Côtes d’Armor


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