Abattoir de Saint-Jean Brévelay, la 1re pierre en juin 2020

Les éleveurs étaient nombreux à l'assemblée générale de l'association pour la construction de l'abattoir du Morbihan, lundi 18 mars à Saint-Jean Brévelay. - Illustration Abattoir de Saint-Jean Brévelay, la 1re pierre en juin 2020
Les éleveurs étaient nombreux à l'assemblée générale de l'association pour la construction de l'abattoir du Morbihan, lundi 18 mars à Saint-Jean Brévelay.

Une dizaine d’années. C’est le temps qu’il a fallu pour faire aboutir le projet de construction d’un abattoir-découpe multi-espèces. Il sortira de terre l’an prochain, à Saint-Jean Brévelay (56). Le dernier obstacle a été levé en janvier dernier. Par un courrier officiel, la fédération des bouchers déclarait soutenir le projet. Ce n’était pas gagné. « Beaucoup de bouchers considèrent la vente directe par les éleveurs comme une concurrence directe », explique Gaëtan Le Seyec, président de l’association pour la construction de l’abattoir du Morbihan qui regroupe les éleveurs et leurs organisations professionnelles (BVB, syndicats, Civam, Resagri 56….). « D’autres achètent à Bigard et n’ont pas besoin d’un abattoir de proximité ». Même si leur fédération n’apporte qu’une somme symbolique au capital de la société, les bouchers sont libres d’y souscrire à titre individuel. L’essentiel est sauf ; d’autant plus qu’un industriel local de la charcuterie, positionné sur le haut de gamme, va adhérer dans les prochains jours. 369 éleveurs se sont engagés à livrer 500 tonnes de viande. L’industriel fournira 150 tonnes. Un volume suffisamment important, selon l’étude de faisabilité, pour lancer les opérations. Gaëtan Le Seyec est optimiste : « Je suis persuadé que d’autres éleveurs nous rejoindront quand l’activité débutera ».  Un projet à 4,75 millions d’euros  Dans l’immédiat, Centre Morbihan Communauté apporte le foncier et investit dans le bâtiment (blanc) pour 2,52 millions d’euros. Après subventions, le montant restant à financer est de 1,29 million. Elle louera la structure (location-vente). De son côté, la SCIC société anonyme, qui associe les éleveurs et leurs organisations professionnelles, les transformateurs, les bouchers, les organismes institutionnels (Chambre d’agriculture) et les salariés, finance les équipements pour 2,23 millions d’euros. Restent 1, 34 million à financer après subventions (Région), par auto-financement et par emprunt. « La banque nous suit mais exige la sécurisation des approvisionnements par…

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