- Illustration 472 installations aidées en 2018

472 installations aidées en 2018

Les installations agricoles bretonnes ont conservé un rythme proche des deux années précédentes qui avaient vu 465 installations aidées en 2017 et 472 en 2016. Départements français parmi les plus denses en exploitations agricoles, les Côtes d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et le Finistère figurent respectivement au second (140 installations en 2018), quatrième (132) et cinquième rang (117) des départements qui installent le plus en France. Du point de vue de Marie-Isabelle Le Bars, cheffe du service installation-transmission des Chambres d’agriculture de Bretagne, cette dynamique ne devrait pas se réduire dans les prochaines années, en raison des opportunités de reprise plus nombreuses aujourd’hui qu’hier. « L’agriculture bretonne se renouvelle assez fortement depuis deux ans (2 000 départs en retraite par an d’exploitants ou d’associés de fermes sociétaires), un mouvement qui devrait perdurer pendant encore quatre à cinq ans ».

Les entrants dans l’agriculture bretonne affichent un profil similaire à leurs prédécesseurs. Ce sont des hommes aux trois-quarts, âgés de vingt-neuf ans et demi en moyenne qui choisissent majoritairement une installation en agriculture sociétaire (76 %). Ils s’installent dans les filières « piliers » de l’économie agricole régionale, à savoir le lait (41,9 % des installations aidées), le maraîchage et l’horticulture (13,1 %), la volaille (9,5 %), le porc (8,1 %). La surface agricole utile moyenne progresse à 82 hectares. Les projets sont calés sur un budget financier de 530 000 € environ dont « 210 000 € pour la reprise proprement dite, le reste en investissements de rénovation et de modernisation sur quatre ans ».


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article