S’adapter à son salarié

Pour Bernard Saliou, à gauche, « il ne faut pas passer à côté de certaines opportunités », au sujet de la main-d’œuvre. Il emploie Dominique Quéguiner, à droite, une partie de la semaine. - Illustration S’adapter à son salarié
Pour Bernard Saliou, à gauche, « il ne faut pas passer à côté de certaines opportunités », au sujet de la main-d’œuvre. Il emploie Dominique Quéguiner, à droite, une partie de la semaine.

Pour pallier un manque de main-d’œuvre, Bernard Saliou a fait appel au service de Partag’Emploi pour trouver un salarié avec qui il travaille en confiance. L’expérience de Bernard Saliou, producteur de lait de Saint-Thonan, reflète la situation connue par bon nombre d’exploitations bretonnes. Après le départ en retraite de ses parents, l’éleveur s’est retrouvé en manque de main d’œuvre pour gérer les différentes tâches de la ferme. « Tout a démarré avec l’arrivée d’un stagiaire motivé, que nous avons embauché en créant un groupement d’employeurs. Il a travaillé sur deux sites pendant six ans », explique l’éleveur. Un autre projet professionnel conduit ce jeune à quitter les deux structures, si bien que Bernard Saliou s’est retrouvé sans solution en janvier 2018. « J’ai alors travaillé seul pendant tout le mois de février, et les travaux des champs arrivaient », se souvient-il. Un appel aux services de Partag’Emploi est lancé, Dominique Quéguiner vient alors épauler en mars le producteur de lait les mercredis, jeudis et vendredis. Il est partagé par une autre structure en début de semaine. Ancien agriculteur, ce salarié partagé faisait partie de l’équipe de Finistère Remplacement. « J’ai eu envie de poser mes valises quelque part », explique-t-il. « Nous nous sommes adaptés l’un à l’autre » S’investir dans la ferme, une des raisons qui a poussé Dominique Quéguiner à passer de Finistère Remplacement à Partag’Emploi. « Dans le service de remplacement, je n’avais pas l’impression de m’investir. Ce n’est plus le cas ». La traite est effectuée matin et soir chez Bernard Saliou, qui se tourne alors plus vers les cultures de la ferme. « Je me suis adapté au salarié, nous avons revu l’organisation. La traite démarre à 16 h 30 pour se terminer vers 18 h 45, heure à laquelle le salarié termine sa journée…

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