- Illustration Le Centre-Bretagne se dévoile à vélo

Le Centre-Bretagne se dévoile à vélo

La Kreiz Breizh Élite, course cycliste internationale, met pour la 23e fois à l’honneur le patrimoine du Centre-Bretagne.

La Bretagne a accueilli le Tour de France les bras ouverts cette année sous un soleil radieux. Les spectateurs étaient présents en nombre et ils vont de nouveau pouvoir profiter de leur passion ce weekend. En effet, le Tour de France n’est pas terminé que les courses cyclistes s’enchaînent. Et la Bretagne se révèle de nouveau terre de cyclisme avec la Kreiz Breizh Élite, épreuve internationale par étapes qui se dispute dans le Centre-Bretagne, du 28 au 30 juillet.

Une course tremplin

À la veille du départ, ces jeunes motivés, classés au niveau mondial et désirant faire carrière dans le vélo, forment un gros peloton : 172 coureurs professionnels, de 22 nationalités différentes. Des licenciés amateurs de clubs bretons rejoindront également le groupe au départ de cette course. Une occasion pour ces sportifs de haut niveau de progresser en se frottant aux plus grands. Quasiment autant de coureurs qu’au départ du Tour de France ! Ils s’élanceront de Calanhel, pour 540 kilomètres et quelque 7 000 mètres de dénivelés avant de revenir à Rostronen pour la grande finale, tout en partant ce dernier matin du stade d’En Avant de Guingamp, leur partenaire. Cette course est devenue un rendez-vous incontournable et un véritable tremplin dans la carrière de certains d’entre eux. « De nombreux coureurs qui y ont participé sont désormais coureurs professionnels UCI Pro Tour », s’enorgueillit Alain Baniel, le président de l’association Kreiz Breizh Élite (KBE).

Une étape féminine

Nouvelle épreuve dans le Kreiz Breizh pour l’édition 2018 : le Tour de Belle-Île-en-Terre, au départ de la Vallée des Saints, épreuve réservée aux Élites Dames. Elle a accueilli l’élite du cyclisme féminin français et international le 26 juillet, avec la présence d’Audrey Cordon-Ragot, Championne de France du contre-la-montre depuis quatre ans, qui est revenue sur des terres d’origine.

[caption id=”attachment_36242″ align=”aligncenter” width=”720″]Des sabots de bois, représentation de l’artisanat rural du Centre-Bretagne, sont remis à chaque vainqueur d’étape. Des sabots de bois, représentation de l’artisanat rural du Centre-Bretagne, sont remis à chaque vainqueur d’étape.[/caption]

Faire connaître le Centre-Bretagne

En traversant durant trois jours 82 communes et trois départements, coureurs et spectateurs pourront profiter des splendeurs de notre belle région. Comme tous les ans, le parcours des cyclistes fait un clin d’œil au patrimoine local avec, notamment, un passage à la Vallée des Saints, au musée de la Résistance de Saint-Connan et à l’abbaye de Bon-repos… « Chaque étape reprend, en effet, le nom de sites touristiques », insiste l’organisateur, véritable passionné de sa région. Cet ambassadeur du Centre-Bretagne, avec les adhérents de son association, travaille d’arrache-pied pour faire connaître son pays. Et ce, depuis 23 ans. Et cela fonctionne. Les retours des étrangers découvrant notre environnement quotidien lors de cette course sont éloquents : « La campagne est magnifique, entretenue, cultivée.. », « les gens y travaillent dur, cela se voit… »

1 300 bénévoles

Et ils y travailleront aussi ce week-end. Pendant que certains courent, d’autres assurent la sécurité, l’intendance, les repas des 30 000 spectateurs… KBE est une compétition professionnelle mais organisée à 100 % par 1 300 bénévoles : « Ce nombre d’aidants grandit chaque année, au fur et à mesure de la montée en notoriété de la course. »

« Prêts de champs pour les parkings, mise à disposition de tracteurs pour boucher les routes… les agriculteurs répondent toujours présents pour être ‘signaleurs‘ », apprécie l’organisateur. Toute la campagne y participe. « Et ceci correspond à la philosophie de notre course : faire connaître notre pays, un peu éloigné des autres sites touristiques bretons, ainsi que les gens qui y vivent et qui l’entretiennent. » Six cents personnes à héberger, 3 500 repas à préparer avec des fournisseurs locaux : ce ne sont pas moins de 400 000 € de retombées économiques permises chaque année autour des circuits de la course.

Forte sensibilité à l’environnement

Les organisateurs écoresponsables ont été les premiers à mettre en place des « zones vertes » sur le site d’accueil ou le long des circuits. Des espaces sont en effet signalés aux coureurs pour qu’ils puissent y jeter leurs bidons. Des bénévoles les récupèrent chaque jour.


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