Des Blondes à l’Interrégional et à la vente

L’EARL de l’Espérance, à Mellionnec (22), fait un doublé cette année aux Terralies, emmenant trois animaux au concours Grand Ouest Blonde d’Aquitaine et une femelle à la vente bouchère associée au salon costarmoricain.

Depuis son installation en tant qu’agricultrice il y a 18 ans, Nathalie Pérennes est passionnée par la production de viande bovine. Travaillant à temps partiel à côté, elle mène aujourd’hui un troupeau basé sur 50 mères allaitantes qu’elle a constitué petit à petit. Cette année, l’élevage sera en lice au concours Interrégional Grand Ouest Blonde d’Aquitaine rassemblant 270 animaux au Parc des expositions de Saint-Brieuc, les samedi 26 et dimanche 27 mai.

La « souche Sucette » représentée

Nathalie Pérennes va y amener Javany, vache en gestation de son 2e veau, avec sa fille de 1 an Navany. Et une 2e jeune femelle de 1 an illustrera une autre souche très présente sur l’élevage. « C’est une descendante de Valentine qui a obtenu des prix par le passé. Cette vache était la fille de Sucette, une femelle achetée à Louis Prigent à La Chapelle Neuve (22), qui m’a permis de développer mon élevage », souligne la productrice. Elle participera aussi à la Vente Prestige, le vendredi soir aux Terralies (voir ci-dessous) avec Justesse, vache de conformation exceptionnelle. Avec des vêlages concentrés sur deux périodes, l’éleveuse adopte deux stratégies pour la reproduction.

[caption id=”attachment_34897″ align=”aligncenter” width=”720″]Ces deux jeunes génisses de 1 an défileront aussi sur le ring des Terralies. Ces deux jeunes génisses de 1 an défileront aussi sur le ring des Terralies.[/caption]

IA en hiver, monte naturelle au printemps

« Des inséminations artificielles sont pratiquées en hiver, uniquement avec des semences de taureaux d’élevage. Une fois les vaches sorties en pâturage, j’utilise généralement deux taureaux. » Depuis 2006, les reproducteurs sont systématiquement achetés au Gaec Planté-Moulet, à Carbes, dans le Tarn (81). Pour la première fois cependant, un taureau né sur l’élevage est actuellement préparé pour saillir sur le troupeau.

De bons prix

« J’ai toujours travaillé en Blonde d’Aquitaine, une race que j’ai choisie pour sa taille, son rendement et le bon prix de vente des produits », explique Nathalie Pérennes. Souvent, les vaches commercialisées atteignent 600 kg de carcasse. L’éleveuse commence aujourd’hui à engraisser les mâles avec des résultats concluants : les deux premiers ont affiché 570 et 560 kg de carcasse à 18 mois. Quelques mâles et femelles sont vendus pour la reproduction.

À côté de la quarantaine de Blondes d’Aquitaine, elle élève aussi depuis un an des Parthenaises achetées par un boucher localement. En avril dernier, un taureau de la race a rejoint le troupeau. « En Blonde d’Aquitaine, je vais aujourd’hui affiner la sélection et rajouter de la viande au format déjà développé », conclut l’éleveuse.

Alimentation herbagère d’abord

Sur les 60 ha de SAU, 8 ha sont implantés en maïs et 52 ha en herbe. Une trentaine d’ha sont dédiés au pâturage conduit en paddocks avec fil avant. Le troupeau est séparé en deux lots. « Je ferme le silo de début mai à octobre », note Nathalie Pérennes. Les stocks d’herbe se font uniquement sous forme de foin. De l’aliment est donné aux veaux et aux vaches en finition, ainsi qu’aux jeunes bovins désormais.


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