Risque mineur de gel de l’épi 

Les céréales ont fait face cette semaine à une deuxième vague de froid en un mois, arrivée progressivement il y a 10 jours. Quand les températures minimales descendent sous les -4 °C, l’épi peut geler. « Si on peut craindre un retard de culture et la perte des talles principales pour les semis précoces et les cultures les plus avancées, le risque de gel de l’épi sur les cultures reste mineur en Bretagne », note Éric Masson, ingénieur à d’Arvalis-institut du végétal. Car la plante a de la ressource. D’une part, la chute progressive des températures lui a permis de s’endurcir grâce à sa résistance au froid. D’autre part, en cas de gel du maître brin, elle va récupérer en faisant appel aux talles primaires qui vont prendre le relais. 

Les parcelles les plus exposées au froid sont néanmoins les cultures les plus avancées et les variétés précoces à l’est de la région et au sud-est Bretagne, ainsi que l’avoine, culture très sensible au froid. « Il faut rappeler que ce temps froid peut, au contraire, être bénéfique pour la plante en détruisant les prédateurs et en retardant les maladies… »


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article