Chez Arvalis, on note pour les céréales à paille que les températures « minimales relevées sont en deçà des valeurs d’alerte communément retenues ». « Les céréales d’hiver sont en moyenne au stade 1 à 2 nœuds », indique Éric Masson, de l’institut technique. Cela correspond à un stade où le seuil d’alerte pour le gel de l’épi se situe « vers – 4 °C sous abri. Mais avec l’expérience, cela se révèle le plus souvent vers – 7 °C / – 8 °C », rassure-t-il, alors que les gelées matinales ne sont descendues que jusque – 4 °C dans notre région. Un gel de l’épi qui peut retarder la végétation mais peut aussi passer inaperçu, compensé par les talles. Avant d’ajouter : « On était bien plus inquiet pour le stress hydrique ! Sans pluie depuis le 12 mars, l’azote mené après cette date ne pouvait pas être valorisé. Les 10 à 15 mm de pluie sont tombés au bon moment. » …

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