Le Moocall détecte le vêlage et prévient l’éleveur par SMS. - Illustration Des vêlages connectés, sous haute surveillance
Le Moocall détecte le vêlage et prévient l’éleveur par SMS.

Des vêlages connectés, sous haute surveillance

Pour gagner en sérénité et en confort de travail, le lycée Kerlebost, de Saint-Thuriau, équipe ses vaches allaitantes d’un détecteur de vêlage et les surveille grâce à des caméras. Des outils de travail connectés pour les éleveurs de demain.

[box type=”shadow” align=”alignright” class=”” width=””]Lycée agricole Kerlebost : atelier bovin viande
•35 vaches allaitantes de race charolaise
•Suite en génisse
•Label et Filière Qualité Carrefour
•2 UTH[/box]Le lycée agricole Kerlebost de Saint-Thuriau (56), s’est équipé d’un système de détection de vêlage sur les conseils de Jean-Luc Talvas, Cultivert. Le Moocall détecte les mouvements et les oscillations spécifiques de la queue de la vache prête à vêler. Le capteur prévient alors l’éleveur par SMS ou par mail. C’est un atout important dans la surveillance des vêlages, tout comme dans l’organisation du travail de l’éleveur. « Je suis prévenu jusqu’à 4 heures avant l’heure du vêlage et je peux m’organiser en amont pour être présent au bon moment, relève Patrice Bihoes, responsable de l’exploitation. J’ai gagné en sérénité, même si un vêlage reste toujours un moment particulier à gérer ». Le détecteur est particulièrement apprécié dans l’établissement scolaire qui travaille en vêlages groupés. Un choix lié au programme scolaire des élèves qui réalisent des travaux pratiques lors des vêlages.

[caption id=”attachment_33380″ align=”aligncenter” width=”720″]Jean-Luc Talvas de Cultivert, accompagné par Frédéric Guichard, a conseillé Patrice Bihoes et le lycée Kerlebost dans l’achat du détecteur de vêlage. Jean-Luc Talvas de Cultivert, accompagné par Frédéric Guichard, a conseillé Patrice Bihoes et le lycée Kerlebost dans l’achat du détecteur de vêlage.[/caption]

Un Moocall pour 30 vaches

En France, le taux de perte en race charolaise s’élève à 10 %. Le lycée Kerlebost est en dessous de cette moyenne mais pratique en moyenne 3 césariennes parmi ses 27 vaches et une dizaine de mises bas sont aidées. Être informé pour savoir quand se rendre auprès des animaux afin d’accompagner les vêlages apparaît donc comme indispensable. Avec un capteur pour 30 vaches en vêlages groupés, l’éleveur doit prioriser et choisir sur quelle vache installer le capteur. « Je le place prioritairement sur les génisses, puis sur les vaches à vêlage difficile. Je choisis aussi en fonction de la valeur génétique de mes animaux », souligne Patrice.

30 jours d’autonomie

Le Moocall est adapté à toutes les races de vache et s’installe très facilement à l’aide d’une sangle qui maintient le capteur sur la queue de l’animal. « Il peut éventuellement y avoir une gêne pour la vache. Je pose donc l’appareil 4 à 5 jours avant la mise-bas. Elle s’habitue ainsi au capteur, qui ne vient pas perturber sa préparation au vêlage », confie l’éleveur. Conçu avec un plastique incassable et étanche, le détecteur résiste aux conditions d’élevage. « La housse est en silicone alimentaire afin d’éliminer les risques d’infection », détaille Frédéric Guichard, responsable commercial chez Horizont. Enfin, la batterie dispose d’une autonomie de 30 jours. Lorsque celle-ci est faible, le capteur envoie une alerte. L’éleveur peut facilement recharger son appareil grâce à un système classique de plug and play.

Connecter tous les associés

Lors de la mise en route, il est possible d’enregistrer deux numéros de téléphone sur la page internet moocall.fr et davantage grâce à l’application. « L’ensemble des associés et salariés d’une exploitation, ou les élèves dans le cas du lycée, peuvent ainsi recevoir des alertes », précise Frédéric Guichard. Les 12 premiers mois de service sont inclus à l’achat du capteur. Ensuite, le coût est de 122 € HT par an pour la connexion au réseau, les notifications SMS illimités, les logiciels et le service client. Les alertes peuvent aussi être transmises par mail. « De nombreux éleveurs sont intéressés par la tranquillité qu’apporte le capteur, autant en lait qu’en viande, en bâtiment ou en pâturage », déclare Jean-Luc Talvas, conseiller Cultivert.

[caption id=”attachment_33381″ align=”aligncenter” width=”720″]La caméra est un outil connecté qui s’associe parfaitement au détecteur de vêlage. La caméra est un outil connecté qui s’associe parfaitement au détecteur de vêlage.[/caption]

Coupler avec la vidéo

En bâtiment, il est conseillé de coupler le système de détecteur de vêlage avec une caméra. « Je peux voir depuis mon bureau ou mon smartphone comment la vache se prépare au vêlage, puis surveiller le veau. La vidéo m’aide aussi à détecter précisément le début des chaleurs », déclare le responsable d’exploitation. Deux systèmes de caméra spécifiquement conçue pour les exploitations agricoles existent. La FarmCam HD fonctionne grâce aux ondes radio avec une portée de 1 200 m en circuit fermé. La Farmcam IP transmet ses images via le WiFi.

Optimiser son temps

Pour un établissement scolaire, la caméra est aussi un outil pédagogique. « Les élèves suivent le déroulement du vêlage en direct ou enregistré. On limite ainsi le stress de l’animal », souligne Frédéric Guichard. Le détecteur et le système de caméra sont des atouts pour préparer sereinement les vêlages pour l’éleveur et l’animal. « Les élèves d’aujourd’hui sont ultra-connectés et nous leur montrons que l’élevage l’est aussi. Ils voient également que, grâce à ces outils, ils peuvent avoir une vie à côté de l’exploitation », affirme Patrice Guichard.

[box type=”note” align=”” class=”” width=””]Contacts Cultivert :

Landerneau : Pierre Leroy – 06 63 37 20 44
Carhaix et Quimper : Jacques Cosmao – 06 63 33 31 97
Quimperlé et Pontivy : Fabrice Bernard – 06 30 42 13 06
Lamballe : Patrick Briens – 06 63 33 46 72
Guingamp et Mûr de Bretagne : Julien Amiry – 06 72 56 59 08
Combourg : Gurvan Talvas – 06 22 44 39 47

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